Se poser les bonnes questions
Un journaliste publie une photo avec un commentaire dans le caniveau .
Le boulot d'investigation s'arrête, et la curiosité devient de l'impertinence. La PQR dans toute sa splendeur.
Source Benoît Lasserre journal Sud -ouest
Photo légendée façon fin du monde "Où on voit que les gentils casseurs du cours Victor Hugo ont attaqué les symboles de l'opulence et du luxe..."

Journaliste Plume à vendre comme tout salarié qui veux garder son fromage ainsi que ceux qui se complaisent dans l'assentiment et la flagornerie car avoir un copain journaliste bien placé … je ne vais pas vous expliquer ce qu'est un réseau social, celui d'avant FB, celui des copains et des pistonnés. Donc, la voix de son maître je vous concède qu'en xyloglose vous appelez cela '" La ligne éditoriale" et que c'est plus chic.
Moi ce que j’attends du journalisme c’est la plume élégante du journaliste connu pour son humour. Un truc du genre « encore un véhicule qui ne passera pas le contrôle technique » de toute façon, avant de passer du diesel au feu de bois, la camionnette de Momo Erdogan garée devant le 11 du cours Victor, ne passait pas le crash test du contrôle technique censé éliminer les poubelles roulantes
Et puis, j’attends d’un journaliste de l’information de niveau, question d’échelle. Celle qui m’informerait sur, tiens justement, pourquoi on voit rouler des épaves malgré ce fameux « contrôle » censé les éliminer. Sans doute le nuage de fumée qui sert de camouflage. Défaillance de la police qui ne contrôle pas le contrôleur ? J’attends de savoir pourquoi on laisse la racaille faire la loi dans la cité où le deal de chite sert l’économie souterraine protégée par les bagnoles qui crament sans déranger personnes à part le smicard qui subira le tram. Défaillance de la police qui sait pourtant où les trouver? J’attends de savoir pourquoi on arrose de subvention la famille Peugeot qui se gave en vendant du diesel qu’il faut vite fait revendre à peine fini de payer pour une voiture électrique miraculeusement non polluante J’attends de savoir d’où viendra l’énergie propre qui permettra de recharger la nouvelle panacée automobile J’attends de savoir pourquoi seulement 5% de la taxe carbone va à l’écologie J’attends de savoir pourquoi l’on arrose d’argent public les champions de l’optimisation fiscale avec le recul que les experts ont sur le ratio évasion fiscale/investissement largement défavorable au CICE J’attends de savoir pourquoi, selon les experts, un point d’augmentation du smig détruit des emplois dans les usines largement assistées pour les créations d’emploi. Ne me dites pas que c’est compliqué je sens que ça va être passionnant Je ne suis pas expert mais il me semble que si l’on desserre l’étau des bas salaires on retrouvera pas mal de pauvres emplir le Caddie et ça c’est bon pour la croissance. Simpliste mais je ne suis pas journaliste alors j’attends que l’on m’explique plutôt que l’on me livre de l’information anxiogène. J’attends de savoir pourquoi les moyens exorbitants de la police protègent Gambetta (en se loupant un peu pour les platanes) mais pas le 11 cours Victor Hugo et que l’on ne se questionne pas sur la compétence et la responsabilité J’attends de savoir pourquoi l’on enquête sur l’opposant dans une … démocratie J’attends de savoir pourquoi il y a tant de bénévoles de la menace qui me mordent les mollets avant que leur maître leur en intime l’ordre. Auxiliaire de police en mal de vocation planqué derrière un clavier, Nicolas ? Attention, on en a tondu pour moins que cela Sachez que les avantages sociaux ont été obtenus par la colère que vous appelez la violence et que vous râlez (sans trop hausser le ton, on ne sait jamais vous pourriez déplaire) parce que vous n’avez pas vos congés payés au mois d'août (ne me répondez pas, ceci n’est pas une conversation) J’attends de savoir qui vendangera les raisins de la colère
J’attends du journaliste un peu d’investigation sur les raisons de la colère mais n’est pas Steinbeck qui veut ! Question d’échelle, pourtant on ferait bien de nous lâcher la grappe