Avec la loi El Khomri imposée à coups de 49/3 par François Hollande et sa majorité, et dans la foulée les ordonnances Macron, des femmes de ménage doivent aujourd’hui rembourser l’équivalent de deux ans de salaires à leur patron.
Leur patron, ce n’est pas n’importe qui, c’est la multinationale Elior dont le groupe affiche 6,4 milliards d’euros en 2017.
Elles sont 183 employées à avoir gagné une amélioration de leur salaire grâce à un jugement du conseil de prud’hommes en 2012.
C’est la cour de cassation qui, suite à l’appel des patrons du groupe, a annulé le jugement grâce à l’inversion des normes qui a cassé le code du travail qui désormais ne protège plus les salariés mais les patrons. Plus grave encore, cette procédure ne permet plus aux salariés de faire appel sinon que de saisir la cour européenne de justice.
Les députés communistes à l’assemblée nationale comme au sénat n’ont eu de cesse de combattre la loi El Khomri (sous Hollande) ainsi que les ordonnances (sous Macron) car ils savaient ce qui allait arriver. Ceux qui ont soutenu ce choix porte aujourd’hui une lourde responsabilité.
Les élus communistes et républicains seront partout aux côtés des salariés pour défendre leur droit et combattre les conséquences de ces lois scélérates.
François Liberti
Président départemental des élus communistes et républicains de l’Hérault
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble