Voilà. j’ai enfin trouvé une façon éducative et/ou pédagogique de fêter comme il se doit, bien qu’avec un peu de retard, la journée internationale des migrants. C’était hier, comme par exemple par le biais de ce prisme si particulier là, partout en France…
Aussi, rien ne pouvait mieux tomber pour illustrer mon propos que cette interview du démographe François Héran (dont j’ai déjà parlé ici), titulaire de la chaire « Migrations et sociétés » au Collège de France, dans le journal du CNRS. Il sait quant à lui de quoi il parle, contrairement à tous ces bouffons de la fachosphère et autres petits producteurs de haine si généreusement médiatisés qui nous agitent obsessionnellement leurs grotesques épouvantails destinés à jeter de l’huile sur le feu du racisme et de la xénophobie pour assoir leur idéologie haineuse et mortifère. Je vous ai balisé son interview en quelques extraits. Ne me dites pas merci : partagez en les visuels, plutôt, afin de lutter efficacement contre la xénophobie ambiante…
....La fameuse phrase de Michel Rocard prononcée en 1989 selon laquelle « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde » continue de sonner comme un slogan, mais elle ne décrit pas la réalité. Contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas les populations des pays les plus pauvres, ceux où l’on gagne en moyenne moins de 1005 dollars par an et par personne, qui migrent le plus. Car pour migrer, il faut un minimum de moyens.
Le niveau de connaissance de la société est très faible sur les questions migratoires. Peu de nos concitoyens et de nos politiques savent par exemple que la France, proportionnellement à sa population, accueille finalement très peu de demandeurs d’asile.