La Mazda3 est devenue une icône de l’industrie automobile. On ne peut pas parler de voitures sous-compactes sans la nommer. Elle est l’exemple même de l’expérience de conduite que l’on voudrait dans toute voiture. En fait, c’est la campagne publicitaire « vroum vroum » (« zoom zoom » ailleurs dans le monde) qui nous l’a fait croire puisqu’il y a d’autres voitures sur le marché au volant desquelles on peut avoir du plaisir. Chapeau à cette campagne publicitaire qui, même plusieurs années après sa fin, nous trotte encore dans la tête.
Ça fait un peu bizarre d’écrire un texte sur la Mazda3 Sport 2018 alors que Mazda vient tout juste de lancer à Los Angeles la nouvelle génération millésimée 2019. Il faut dire que la Mazda3 actuelle réussit encore à être dans le haut des palmarès de Meilleurs Achats de certaines publications. La Mazda3 Sport 2018 n’est donc pas un mauvais achat et puisque le modèle 2019 arrivera bientôt chez les concessionnaires, il y a peut-être de bonnes affaires à faire! Une silhouette donc inchangée pour la Mazda3 Sport 2018. Une partie avant trapue et une partie arrière à hayon, l’ensemble projetant une image sportive indéniable. Tout est une affaire de gout, mais je préfère nettement le modèle « hatchback » au modèle berline. Plus pratique et plus jolie, cette silhouette vieillit en beauté. Prendre place à l’intérieur de la Mazda3 Sport 2018 est un brin difficile pour ma taille de bourdon. Toutefois, quand on est en place, c’est confortable et les supports latéraux sont adéquats. Ma voiture d’essai avait un intérieur avec cuir blanc magnifique. Mazda a vraiment poussé vers le haut la finition de ses intérieurs au cours des dernières années. Il faut avoir conduit un Mazda CX-9 récent pour comprendre que Mazda vise des catégories plus luxueuses qu’auparavant. Ma voiture avait les sièges avant et arrière chauffants, tout comme le volant, des équipements devenus pratiquement indispensables contre cet hiver québécois que je n’aime pas.Puisque je conduisais la version GT, l’indicateur de vitesse conventionnel était remplacé par un tachymètre au centre et la vitesse en affichage numérique. C’est bien, mais j’aime encore plus l’affichage tête haute. Une petite bande de plastique se relève sur le dessus de la nacelle d’instrumentation et affiche la vitesse, mais aussi beaucoup de renseignements comme les directions à suivre provenant du GPS. Puisqu’on parle du GPS, parlons du système d’infodivertissement. Présent dans les véhicules depuis de nombreuses années, il a de plus en plus de difficulté à suivre le rythme. Il prend beaucoup de temps à se mettre en marche et programmer une adresse dans le GPS se fait facilement, mais il faut être patient. D’ailleurs, les données du GPS sont passablement vieilles, ce qui est le cas d’à peu près tous les systèmes de navigation intégrés. Le problème est qu’on ne peut pas utiliser Apple CarPlay ou Android Auto, du moins dans le modèle 2018, puisque les véhicules à venir devraient offrir cette fonction dans le cadre du MazdaConnect. Notons aussi que certains modèles du passé peuvent recevoir une mise à jour du système afin de pouvoir intégrer Apple CarPlay ou Android Auto. Une mise à jour qui vous coutera aux environs de 400 $ puisque ce n’est pas seulement une mise à jour logicielle, on change aussi les prises USB pour de plus puissantes. Un petit plaisir : dans mon véhicule d’essai, il y avait un lecteur CD! Merci beaucoup également d’avoir installé les prises USB, AUX et 12 V dans le rangement central à l’abri des regards indiscrets. La climatisation de la Mazda3 Sport GT 2018 est automatique et à deux zones. Je l’ai ajustée à 21 °C au début de la semaine et je ne lui ai jamais retouché! Il y a quelques années, Mazda a changé le frein à main manuel pour un de type électrique, libérant ainsi de l’espace sur la console centrale. Notons que les passagers arrière risquent de manquer un peu de place pour les jambes. Plusieurs concurrentes sont plus généreuses à cet égard.Un autre avantage de choisir le modèle Sport est son hayon. Le côté pratique de la Mazda3 2018 est bien présent et il y a beaucoup d’espace de chargement malgré une ligne de toit défavorable. Lorsqu’on abaisse la banquette, le plancher n’est pas parfaitement plat, mais c’est quand même assez grand. Sous le capot de cette Mazda3 Sport GT 2018 se retrouve un moteur quatre cylindres de 2,5 litres SKYACTIV-G couplé à une transmission manuelle à six rapports. Oui, oui, manuelle! On en retrouve de moins en moins sur le marché, mais dans le cas de cette Mazda3, c’est un plaisir d’exploiter au maximum les 184 chevaux et les 185 livres-pied de couple. Les freins à disque sont puissants, la direction est précise et son assistance est bien dosée. Même chose pour la suspension qui procure un bon confort aux occupants sans nuire à la tenue de route. En bref, même si la mouture 2019 n’est pas encore chez les concessionnaires, il ne faut pas se priver de choisir le modèle 2018 de la Mazda3 Sport. Elle est encore dans le coup et n’a pas à rougir face à la concurrence. Je veux aussi souligner le fait que Mazda lance la refonte d’une voiture compacte alors que leur marché n’est pas favorable. Alors que Ford et GM abandonnent le marché des voitures (il n’en reste pas beaucoup chez Chrysler non plus!), c’est rafraichissant de voir que ce marché n’est pas mort et que plusieurs constructeurs y investissent encore de l’énergie et des dollars. Lorsque nous assisterons au retour du balancier, les Japonais, Coréens et autres seront prêts alors que les Américains se plaindront du fait que la compétition est forte. Chapeau Mazda!Et 2019?Mazda3 2019
Présentée au Salon de Los Angeles en novembre, la Mazda3 2019 affiche de nombreux changements. D’abord, la silhouette a été revue, mais on peut dire que ses traits sont facilement reconnaissables. Le châssis SKYACTIV de nouvelle génération serait plus rigide, ce qui sera surement bénéfique sur la tenue de route. La Mazda3 2019 étrennera les nouveaux moteurs SKYACTIV-X améliorés et plus économes en carburant. 176 chevaux pour le 2,0 litres et 186 pour le 2,5 litres. Les moteurs actuels SKYACTIV-G demeurent sous le capot des modèles moins équipés. La grosse nouvelle mécanique est l’arrivée de versions à traction intégrale, ce qui risque d’être très intéressant considérant notre climat. L’habitacle est entièrement redessiné et les matériaux afficheraient une qualité à la hausse. L’instrumentation et l’interface de l’écran central de 8,8 pouces ont été entièrement repensées. Les modèles réguliers à boite automatique ou manuelle arriveraient au début de l’année 2019. Pour le modèle à traction intégrale, il faudra attendre à la fin du printemps ou à l’été. Quant aux moteurs SKYACTIV-X, ils arriveraient en fin d’année 2019 en tant que modèles 2020.Venez donner votre opinion sur la page Facebook d’AutoOpinion.ca. De plus, toutes les photos s’y trouvent. Cliquer sur « J’aime », ça fait toujours plaisir!Essais réalisés précédemment :
Conditions de l’essaiRéalisé du 9 au 15 octobre 2018.Météo : moitié soleil, moitié pluie, entre 3 et 23 °C.Modèle essayé : Mazda3 Sport GT Premium 2018Assemblé à Salamanca, MexiqueGénérations :
- 1re — 2004
- 2e – 2010
- 3e — 2014
- GX – 19 900 $
- GS – 21 400 $
- 50e – 24 000 $
- GT – 25 100 $
- PDSF – 25 100 $
- Options – 3 200 $
- Frais de transport et de préparation - 1 695 $
- Taxe sur le climatiseur – 100 $
- Droit sur les pneus neufs – 15 $
- Total – 30 110 $
- Ville - 9,0 L/100 km
- Route - 6,7 L/100 km
- Émissions de CO² — 187 grammes/km