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Noc Om Prendo

Publié le 10 juillet 2008 par Mtislav

Qu'est-ce qui vous empêche d'être un critique de talent ? (Vous, car en ce qui me concerne, vous le verrez si vous parvenez au terme de cet article, la faute incombe aux limaces et aux escargots).
 Le talent, évidemment. Le métier, cela va sans dire. Mais encore.
Le courage. J'ai des amis, je tiens à eux. Est-ce que ça vaut la peine de dire du mal d'un auteur obscur pour risquer de perdre leur confiance ?
Je connais quelqu'un qui a ouvert un blog et semble se lancer dans une guerre ouverte contre le Canada. Je ne lui ferai pas de mauvaise publicité. Et je ne me nuirai pas. La Gaspésie est un sous-continent de ce blog. Grosses-Roches, Lac-au-Saumon, Cap-Chat... Et je me souviens de Gilles Vignault, ah ! ce que j'ai aimé :

"I went to the market
Mon p'tit panier sous mon bras
I went to the market
Mon p'tit panier sous mon bras
The first girl I met
C'est la fille d'un avocat

I love you vous n'm'entendez guère
I love you vous ne m'entendez pas
"
David Cronenberg, Carole Laure, ça vous suffit pas ? Vous voulez Lewis Furey, c'est compris dans le paquet. 
Jim Carrey.
Judes Landry, Jean-Claude Dumoulin, Victoire Marin... (devinez de quelles merveilleuse cités de Gaspésie ils sont les édiles ?)
Max Gros Louis, Kondiaronk, Thérèse Oionhaton, bon, j'arrête mon mic-mac.
Kateri Tekakwitha  (amérindiens illustres de l'histoire de la Nouvelle-France).
Et pour terminer,  un Canadien, un vrai, j'ai nommé le Tronçonneur. Un Canadien ontologique. J'ai quelques conseils à lui donner. 
1) Pour entretenir sa tronçonneuse ;
2) Pour l'utiliser en toute sécurité ; 
3) "Quels horaires pour utiliser une tronçonneuse le samedi ?" ; 
4) Les compétences du tronçonneur.
A l'heure où je termine mon article, quelques guerres seront sans doute terminées, quelques forêts auront disparu. J'ai presque terminé ma lecture de Kafka sur le rivage. Comme j'ai dû monter la garde dans des potagers pour éradiquer des armées de limaces et d'escargots qui se sont multipliés durant ces jours de juin et juillet si pluvieux, je n'en suis pas encore venu à bout. J'ai appris grâce à Corinne Atlan, la traductrice, que le film de François Truffaut "Les Quatre Cents Coups" était sorti au Japon avec un titre qui signifiait "Les adultes ne comprennent pas". Je crois que cela résume bien le livre. 

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