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18 aout 2008

Publié le 11 juillet 2008 par Jreje_10

gregetmehdiJe voudrais écrire le texte parfait pour toi mais comme d'habitude, il y aura des imperfections et là, franchement, ça va me gaver grave car tu ne mérites pas l'imperfection.

Le 18 août 2008 mec, c'est la fin d'un cycle ! Tu le sais, je le sais, d'autres personnes le savent ou vont le savoir maintenant. Je ne suis pas du genre à montrer mes sentiments ou à exprimer ce que je ressens. Depuis tout petit, je crois qu'on m'a mis à l'enseigne du "moins t'en diras, mieux ce sera". J'ai sans doute perdu des femmes à cause de cela, je reste très mystérieux avec mes amis, j'évite de montrer mes sentiments car je n'ai pas envie de faire chier les gens avec ça. Même quand ça ne va pas ! Surtout quand ça ne va pas. Mon bonheur, je veux bien le partager avec mes potes. Mon malheur, c'est un autre problème. Je sais qu'ils sont là pour ça mais pourquoi faire chier les personnes qu'on aime ? Comme tu me l'as demandé la dernière fois au restau, est-ce que j'ai décroché ? Non, je n'ai pas décroché. Ca me fait toujours aussi mal. Deux ans que je n'avais pas dit "je t'aime". Je ne l'ai peut-être pas dit au moment où il le fallait, comme il le fallait mais ça faisait bien deux ans que je n'avais pas dit ces trois mots-là. La dernière fois que je les avais dit (en tout cas, sincèrement), c'était Carole et j'ai mis deux ans à m'en remettre, deux ans jusqu'à vôtre apparition, à tous les deux, un jour de novembre 2005, lors de mon arrivée à Asnières. Quand je l'ai vue, elle, la première fois, je crois que tout s'est emballé de nouveau. On sait maintenant ce qu'il s'est passé, du moins tous les deux. Aujourd'hui, comme toi tu le sais, je ne parle pas de cet échec. Je ne veux pas en parler car au pire, j'aurais le droit à un "t'inquiète pas, ça va passer", "c'est qu'une connasse" ou "il y en aura d'autres".

Et puis, avec l'expérience "Carole" et Léo Ferré, je sais qu'"avec le temps va, tout s'en va, on oublie les visages et on oublie les gens". Je trouve ça malheureux mais je compte sur le temps pour effacer ma peine et ma tristesse. Je ne compte pas sur mes amis qui ne trouveront pas les mots nécessaires pour me réconforter. Que faire contre le manque ? Même sans parler d'un couple, elle me manque, dans ses mots, dans ses gestes, dans sa façon de voir la vie... Et ça personne ne pourra y faire quelque chose. Que les gens parlent d'elle me fait juste encore plus mal. Je te le dis à toi parce que toi aussi je t'ai rencontré un jour de novembre 2005 dans une banlieue qu'on appelle Asnières sur Seine.

Je débarquais de nulle part, j'avais fait une croix sur ma carrière journalistique, sur mes rêves, j'étais de retour chez mes parents après un coup de fil de mon ex Carole qui me demandait au téléphone de disparaitre de sa vie sans la revoir une dernière fois. D'ailleurs, je dois être abonné au rupture par téléphone. Je ne sais pas ce que j'ai fait au bon Dieu pour tant de lâcheté mais visiblement, je ne mérite pas mieux.

J'étais sans boulot stable, sans espoir, de retour chez mes parents et puis j'ai débarqué dans une boîte à Asnières sur Seine. La première personne que j'ai croisée, après les présentations d'usage dans toute la boîte, c'était toi ! Aujourd'hui, c'est à toi de tracer ta route et ça me fait plaisir pour toi. Tu dois peut-être un peu flipper de l'inconnu mais tu verras qu'il ne t'attendra que du bon.

Donc voilà, un jour de novembre 2005, j'ai rencontré un beau gosse, qui se la racontait déjà comme pour mieux se convaincre lui-même. Un beau gosse qui est devenu mon pote avant tout et un voisin par la suite. Je sais pas si c'est la vie qui veut ça mais on tombe toujours sur des gens bien quand on est au fond du gouffre. Je débarquais à NM après un échec sentimental et t'es le premier mec que j'ai croisé et qui m'a permis de passer à autre chose. Pour ça, je ne t'oublierais pas. Pour ça et pour le respect que tu as toujours eu pour moi, je ne t'oublierais pas, même à des milliers de kilomètres. Pour avoir pleuré plusieurs fois sur ton épaule, je ne t'oublierai pas. Parce que tu es peut-être le premier pote à qui je me suis vraiment confié, je ne t'oublierai pas. Et pourtant, j'en ai des amis d'enfance. Pour tous les concerts qu'on a fait ensemble, je ne t'oublierai pas. Pour la semaine à l'UCPA qu'on a passée ensemble, je ne t'oublierai pas. Pour nôtre anniversaire qu'on a fêter ensemble, je ne t'oublierai pas. Pour les délires qu'on s'est tapé à NM, je ne t'oublierai pas. Pour les foot qu'on a fait ensemble, je ne t'oublierai pas. Et pour toutes les autres choses, je ne t'oublierai pas.

Certaines personnes te trouvent peut-être des défauts. Certaines personnes ne te voient peut-être pas à ta juste valeur, certaines personnes se fient peut-être trop à l'apparence et à ta grande gueule, mais moi, je sais ce que tu es et ce que tu vaux. Sans toi, peut-être n'aurais-je jamais oublié Carole. Tu m'as fait rire, tu m'as fait passer à autre chose et je t'en serai éternellement reconnaissant. T'es un mec bien, un peu caractériel parfois, mais avec une grande sensibilité et un coeur en or. Je te souhaite tout le bonheur du monde. Et si, un jour, tu as besoin d'un point de chute en cas de coup dur, n'égare pas mon numéro de téléphone... Tu le sais, j'ai quelques amis au quatre coins du monde mais la fidélité, vague sujet s'il en est, reste à tout jamais mon élément de base dans l'amitié. Tu n'y feras pas exception et à chaque fois qu'on se reverra, ça sera autant de moments de bonheur à partager, n'en doute pas !

Et comme on dit chez moi, et uniquement chez moi, loin des yeux, près du coeur...

Merci pour tout ce que tu as fait pour moi, tu ne t'en rends peut-être pas compte, mais tu as été un guide, un vrai, l'unique. Mehdi !


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