Grey’s Anatomy // Saison 15. Episodes 7 et 8. Anybody Have a Map? / Blowin’ in the Wind.
Désolé pour le retard, mon avis sur ces deux épisodes s’était égaré.
Alors, il est temps de revenir à Seattle pour les dernières aventures de Grey’s Anatomy . Si cette saison fait pas mal d’efforts pour nous engager vers ce qui semble être petit à petit la fin de la série (je ne donne pas vraiment plus de deux ans pour que l’hôpital ferme ses portes sur ABC), je dois avouer que la série parvient à nous offrir de jolis moments. Catherine a la nouvelle fondation en marche, Meredith et Koracick sont dans le même bain, et puis dans « Blowin’ in the Wind » permet à la série de renouer avec ses plus belles traditions : celle des épisodes avec les éléments qui se déchainent. Si une petite tempête n’a rien de très original, cela permet de créer de l’action artificiel (et réussi pour le coup) qui ressert les liens entre les personnages. La crise de la tempête à Seattle permet de donner au Grey Sloan Mémorial Hospital tout un tas de patients à traiter. Tous les cas ne sont pas forcément palpitants mais je dois avouer que la mécanique de l’épisode est suffisamment bien huilée. C’est ici la première partie d’un double épisode (dont la suite sera diffusée en janvier prochain) et la série ne nous laisse pas vraiment le temps de respirer.
La série revient aussi sur les thématiques et personnages abordés dans l’épisode précédent, permettant de donner de la continuité à l’histoire Frankie/Richard ou encore Maggie/Jackson. Chacun a droit à son petit moment ici, ce qui est plutôt réjouissant. La série ne se renouvelle pas forcément dans sa façon de faire, mais les personnages sont bons et c’est justement l’une des plus grandes forces de Grey’s Anatomy . Si par moment je regrette qu’ils ne recherchent pas à devenir plus original, le côté confortable de se poser devant la série et de suivre les aventures de ces personnages que l’on aime tant me fait toujours chaud au coeur. Surtout quand une catastrophe est là, ce qui permet de jouer avec nos nerfs et nos émotions de façon efficace.
Pour ce qui est de « Anobody Have a Map? » la série se concentre un peu plus sur ce qu’elle maîtrise dans la paperasse hospitalière avec en figure de proue : Catherine. Afin de créer du drame (efficace), la série injecte alors tout un tas d’éléments sur le côté imprévisible des choses dans notre existence. Je trouve cependant dommage d’introduire aussi tard le personnage de Frankie dont l’histoire reste bien trop prévisible et son dénouement aussi. Le truc est que finalement Grey’s Anatomy ne peut pas créer d’impact réellement fort ici, alors qu’elle en avait les moyens si justement Stacey Oristano était apparue plus tôt. La série a du mal à donner vie au lieu qu’elle nous propose depuis maintenant 15 ans et c’est peut-être là sa plus grande faiblesse. Cela manque de points de vue différents et cet épisode souffre justement de ce problème de façon assez problématique par moment. Cela ne veut pas dire que l’épisode est raté, juste qu’il aurait pu être un brin plus réussi à mon goût. Richard est alors un peu au centre de tout cela, malgré lui, et fort heureusement pour nous des personnages secondaires sont là pour l’épauler dans cette épreuve et donner alors un peu de force à toute l’intrigue.
L’épisode tourne donc en grande partie autour de la famille Avery-Webber, où le couple Maggie/Jackson vont devoir faire face à un nouvel obstacle dans leur relation. SI j’aime bien la relation entre les deux personnages, je trouve que Grey’s Anatomy pourrait là aussi faire quelques efforts. Les conversations franches sur les problèmes de chacun est un truc que la série n’a de cesse de répéter et ici, ce n’est peut-être pas aussi efficace que prévu. Mais malgré tous les défauts que je peux trouver à cet épisode, il reste l’un des meilleurs de cette première partie de la saison, notamment car il se concentre sur une poignée de personnage et pas sur trop de choses en même temps.
Note : 7.5/10 et 7/10. En bref, la série se reprend en main.