« Here is America’s favorite commie know-it-all acting like the clueless nitwit she is…”
« Et voici le vrai visage de la nouvelle communiste favorite de l’Amérique, Madame je sais tout, en réalité juste une petite idiote décérébrée… »
Ce tweet a été publié par AnonymousQ1776. Un monsieur ou une dame, on ne sait pas. Depuis, il a été effacé et la page d’AnonymousQ1776 n’existe plus. Pour bien mesurer toute la gravité de la situation, je vous invite à regarder le lien qui accompagnait ce court message.
L’étudiante qui danse sur les toits voisins de l’université de Boston s’appelle Alexandria Ocasio-Cortez. Elle a n’a pas encore 20 ans, et on dirait bien qu’elle s’éclate, la jeune écervelée, alors qu’il ne faut surtout pas rigoler quand on est encore à l’université.
9 années plus tard, Mme Ocasio-Cortez est devenue la plus jeune femme de l’histoire élue au congrès américain. Plus rouge que rouge, son programme politique est directement inspiré de celui de feu Joseph Staline : assurance-maladie pour tous, universités gratuites et arrêt de l’utilisation des combustibles fossiles financé par une hausse d’impôts sur les revenus dépassant 10 millions de dollars par année.
Et puis quoi encore, le goulag, peut-être ?
On voit bien la menace que constitue cette jeune femme délurée pour un pays gouverné par un pervers polymorphe resté coincé à l’entrée du stade génital.
Donc, dénonçons la femme qui danse, petite idiote sans cervelle. Dénonçons la joie qui l’habite, le sourire qui l’illumine, ses cheveux qui volent, ses bras qui se tendent et ses mains qui voudraient attraper le ciel.
La femme qui danse n’est pas sérieuse.
La femme qui danse est dangereuse.
Sous son T-shirt et sa jupe légère, la femme qui danse cache une sorcière.
Heureusement, dans la salle du gouvernement, l’ordre règne en noir et blanc. La moyenne d’âge est de plus de 150 ans. Pas de danse. Pas de chant. Orange et blond, le président veut un mur, un mur, un vrai, pour le protéger, lui et son argent.
Un jour la femme qui danse prendra la place du président et sur les débris du mur, on verra danser les enfants.