Critiques Séries : Schooled. Saison 1. Pilot.

Schooled // Saison 1. Episode 1. Pilot.

Alors que ABC a développé un spin-off de Black-ish sur Freeform, sobrement baptisé « Grown-ish », elle vient de présenter un nouveau spin-off, mais cette fois-ci de The Goldbergs, intitulé « Schooled ». Egalement créée par Adam F. Goldberg et Marc Firek, cette comédie nous plonge dans les années 90 alors que suivons les aventures de la William Penn Academy. Cette série est également une façon de retrouver AJ Michalka (vue dans The Goldbergs plusieurs fois), mais aussi d’autres personnages de la série mère. L’univers de l’école n’est pas forcément ce que je préfère dans The Goldbergs mais Schooled tente de nous intéresser autrement à l’univers de Adam F. Goldberg. La série tente alors ici d’adapter la nostalgie des années 90 comme la série mère a déjà pu le faire avec les années 80. Dès l’introduction, les références à la pop culture sont là (Hercule, Pena, Angel, Buffy, etc.) et le ton résolument décalé de la série mère se retrouve ici. On n’a donc pas vraiment l’impression de voir un spin off mais le prolongement logique de la série mère, ce qui est une assez bonne idée. Le seul problème de cette comédie est qu’elle n’a rien de vraiment intéressant à raconter. Tout du moins dans ce premier épisode et se repose donc bien trop sur le ton et l’humour de la série originale.

Spin-off de la série "Les Goldberg" situé dans les années 90 à Philadelphie. Trois professeurs de lycée y deviennent des figures quasi-héroïques pour les élèves malgré leurs excentricités...

Schooled est alors une comédie mécanique, qui n’arrive pas à piocher suffisamment dans des éléments auto-biographique (car pour le coup, elle n’est pas inspirée de l’enfance de son créateur). Mais la série veut être un hommage aux profs, comme le suggère la fin de cet épisode. Mais est-ce suffisamment intéressant pour avoir envie de s’en coltiner toute une saison ? Pas sûr. En tout cas, je ne suis pas forcément fan de l’humour, un brin rébarbatif et de ces personnages souvent bourrés de caricatures. La série use et abuse de la grande gueule de certains de ses personnages sauf que dans le brouhaha général, on n’entend plus grand chose. Dans sa façon de dépeindre les années 90 (dans lesquelles j’ai grandi), c’est là aussi un peu écrit au couteau, comme si Adam F. Goldberg n’était peut-être pas aussi passionné par ces années que les années 80. Dans un registre différent, Fresh off the Boat est à mes yeux bien plus intéressante dans sa façon de dépeindre les années 90 que Schooled ne le fait ici. Cette comédie ressemble donc à une énième tentative de la part des chaînes américaines de faire une bonne comédie scolaire mais après ce premier épisode, pas sûr d’avoir envie de tenter d’aller beaucoup plus loin… Dommage.

Note : 4/10. En bref, pas la comédie pleine de folie et de bons sentiments que j’attendais. Dommage.