Par Michel de Rougemont. Face aux défis environnementaux annoncés depuis des décennies il est maintenant posé en condition que la société change, c’est-à-dire qu’elle ‘gagne sa vie’ selon des principes sociaux et économiques que personne ne sait dessiner sauf qu’ils devraient être différents et alternatifs, justifiant donc une révolution. Si faire la révolution consistait à mettre en œuvre des stratégies bien orchestrées pour atteindre des objectifs bien discernables, alors ce ne serait pas la révolution. Même chose avec la ‘transition’ : pour l’opérer il faut quitter une rive connue pour arriver du côté de l’inconnu, franchir le Styx ou le Rubicon sans pouvoir revenir. Avec révolution ou transition, dont l’espoir et la foi sont les moteurs, c’est un monde bien sûr meilleur et un avenir radieux, bien qu’utopique, qui est promis. On ne critique pas les utopies. On ne peut que constater les échecs des tentatives que nous raconte l’histoire, avec trop de sang à la clé. Les monotones transhumances en terrains connus mènent à des progrès qui s’accumulent jusqu’à être considérables ; elles sont d’un autre ordre, plus humain et plus ouvert à la surprise, plus amène à la créativité. Pour les impatients hyperactifs et déficients en attention, tel apprentissage permanent et fastidieux ne serait pas assez moderne, autre prétexte à un coup de sac radical.
Magazine Humeur
Il faut autant sortir du populisme de droite, de gauche et du milieu que de l’écologisme politique.
Par Michel de Rougemont. Face aux défis environnementaux annoncés depuis des décennies il est maintenant posé en condition que la société change, c’est-à-dire qu’elle ‘gagne sa vie’ selon des principes sociaux et économiques que personne ne sait dessiner sauf qu’ils devraient être différents et alternatifs, justifiant donc une révolution. Si faire la révolution consistait à mettre en œuvre des stratégies bien orchestrées pour atteindre des objectifs bien discernables, alors ce ne serait pas la révolution. Même chose avec la ‘transition’ : pour l’opérer il faut quitter une rive connue pour arriver du côté de l’inconnu, franchir le Styx ou le Rubicon sans pouvoir revenir. Avec révolution ou transition, dont l’espoir et la foi sont les moteurs, c’est un monde bien sûr meilleur et un avenir radieux, bien qu’utopique, qui est promis. On ne critique pas les utopies. On ne peut que constater les échecs des tentatives que nous raconte l’histoire, avec trop de sang à la clé. Les monotones transhumances en terrains connus mènent à des progrès qui s’accumulent jusqu’à être considérables ; elles sont d’un autre ordre, plus humain et plus ouvert à la surprise, plus amène à la créativité. Pour les impatients hyperactifs et déficients en attention, tel apprentissage permanent et fastidieux ne serait pas assez moderne, autre prétexte à un coup de sac radical.
Par Michel de Rougemont. Face aux défis environnementaux annoncés depuis des décennies il est maintenant posé en condition que la société change, c’est-à-dire qu’elle ‘gagne sa vie’ selon des principes sociaux et économiques que personne ne sait dessiner sauf qu’ils devraient être différents et alternatifs, justifiant donc une révolution. Si faire la révolution consistait à mettre en œuvre des stratégies bien orchestrées pour atteindre des objectifs bien discernables, alors ce ne serait pas la révolution. Même chose avec la ‘transition’ : pour l’opérer il faut quitter une rive connue pour arriver du côté de l’inconnu, franchir le Styx ou le Rubicon sans pouvoir revenir. Avec révolution ou transition, dont l’espoir et la foi sont les moteurs, c’est un monde bien sûr meilleur et un avenir radieux, bien qu’utopique, qui est promis. On ne critique pas les utopies. On ne peut que constater les échecs des tentatives que nous raconte l’histoire, avec trop de sang à la clé. Les monotones transhumances en terrains connus mènent à des progrès qui s’accumulent jusqu’à être considérables ; elles sont d’un autre ordre, plus humain et plus ouvert à la surprise, plus amène à la créativité. Pour les impatients hyperactifs et déficients en attention, tel apprentissage permanent et fastidieux ne serait pas assez moderne, autre prétexte à un coup de sac radical.