Black Monday // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Showtime continue de donner des rôles à Don Cheadle (que l’on n’avait pas vu sur le petit écran depuis la fin de House of Lies) et cette fois-ci c’est dans le monde de Wall Street avec un arrière goût du Loup de Wall Street dedans. Le sexe, la cocaïne, l’argent facile, etc. Tout les éléments sont réunis dans la dernière création de Jordan Cahan (Champaign ILL) et David Caspe (Happy Endings). Nous sommes plongés dans les années 80, un an avant le « Lundi Noir » qui donne son nom à la série. La série veut nous raconter ce qui a causé le krach boursier de 1987 au travers de personnages hauts en couleur et de manipulations en tout genre. D’ailleurs, le cliffangher de fin de l’épisode est plutôt original et inattendu, ce qui m’a donné envie de voir la suite la semaine prochaine. Mais au delà de ça, ce premier épisode est sarment ridicule sur bien des plans, mais pas forcément pour de mauvaises raisons non plus. Il y a donc beaucoup de second degré et le but de Black Monday n’est clairement pas de nous ennuyer avec une marée de chiffres en tout genre et d’explications comptables pour rendre le propos crédible. Non, Black Monday veut s’amuser avec nous et nous faire passer un bon moment dans un univers qui est finalement assez peu utilisé dans le monde des séries et qui reste pour fascinant (en tout cas pour moi, étant donné que j’adore le monde de la finance en fictions).
19 octobre 1987 - le lundi noir. Le pire krash boursier de l'histoire de Wall Street. Jusqu'à ce jour, personne ne sait ce qui l'a causé... Découvrez-le maintenant.
Cette série est également l’occasion de retrouver Andrew Rannells (Girls) dans un rôle de mec un peu coincé sur les bords. Derrière ses faux airs de mec puceau, il va découvrir un monde fascinant et sa fascination est communicative. Disons que le personnage de Blair (et son prénom va faire l’objet d’une petite blague légèrement sexiste) est un peu notre entrée dans le monde de cette série, dans cet univers que seul une certaine catégorie de personne connait réellement. Bien que par moment Black Monday sorte vraiment du côté réaliste de la chose, le côté ridicule participe à nous faire passer un agréable moment et je dois avouer que tout cela est suffisant à mes yeux pour donner envie de revenir. Bien que cela soit imparfait, il y a aussi un côté huis clos par moment qui rend le côté anxiogène de la salle des actions assez fascinant et permet de ne pas nous faire décrocher de notre écran. Finalement, la dernière petite création de Showtime est une petite série sympathique qui se suit sans aucun déplaisir mais au contraire, avec l’envie soudaine nous aussi de snifer la trace blanche et partir gagner de l’argent.
Note : 5/10. En bref, imparfaite mais efficace.