Il m’est arrivé de critiquer Macron, qui a décidé de tordre le cou au monde de limmobiler qu’il juge improductif, et un poids mort pour l’économie française, mais il y a quelque chose de vrai dans son analyse.
40 milliards de subventions d’Etat soutiennent à bout de bras les prix spéculatifs du secteur, et les prix élevés pratiqués freinent la mobilité et le déplacement de la main d’œuvre vers les lieux d’emploi. Cest l’importance des emplois tertiaires qui fait le prix de l’immobilier.
On trouve énormément d’articles dans la presse expliquant que « c’est le bon moment pour acheter », depuis des décennies, propagande payée par la profession, mais assez peu de vraie étude menée par des journalistes. Pourtant, quel monde étonnant et qui mériterait d’être mis en lumière.
Cest un milieu dans lequel on est peu diplômé, bien moins que dans d’autres secteurs ou l’on est pourtant bien moins rémunéré. Il y règne une sorte d’ambiance délétère.
La loi s’est voulue généreuse en permettant le maintien dans les lieux de locataires de mauvaise foi, en faisant porter la charge sur le propriétaire mais sans impliquer les banques qui vont reclamer leur dû chaque fin de mois. Des avocats aident les escrocs à vivre ainsi du système sous couvert « d’aider les locataires » et s’assurerent ainsi une clientèle. Des agences se chargent de suivre la gestion des locataires pour votre compte mais ressemblent à des entreprises potemkines, sans efficacité en cas de problème et se bornant à facturer des prestations correspondant à des coups de fil ou des courriers, à un prix prohibitif, votre problème devenant une source de revenus.
C’est ce monde que Macron veut faire disparaître, je ne suis pas certain que j’en éprouverai une grande nostalgie.
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