Le mouvement des Gilets jaunes surprend. Non seulement, il ne disparaît pas, mais il semble s'affirmer.
On a cru que c'était une question de prix de l'essence, puis un besoin d'écoute par le gouvernement. On a peut-être aussi cru que la répression le ferait reculer. Cela n'a pas marché.
Il est difficile de repérer des affiliations politiques... beaucoup de sympathisants du RN, peut-être?Mais cela peut-être lu à l'envers : une France de mécontents, qui cherche un exutoire, à droite, à gauche, chez les Gilets jaune... la fin justifie les moyens. Les journaux parlent, aussi, de violence et de revendications farfelues : "Macron démission" et "démocratie directe", par exemple.
Farfelues ou logiques ? On dit depuis longtemps que les partis politiques ne représentent pas le pays. M.Macron ne semble pas plus légitime au yeux des Gilets jaune. Donc, c'est au peuple de diriger la nation. Vive Proudhon ?