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Critiques Séries : Philharmonia. Saison 1. Episodes 1 et 2 (France)

Publié le 28 janvier 2019 par Delromainzika @cabreakingnews

Philharmonia // Saison 1. Episodes 1 et 2.


France 2 continue de proposer des créations originales françaises et cette fois-ci, elle nous plonge dans le monde d’une chef d’orchestre avec un arrière goût de vengeance. Créée par Marine Gacem (Chérif), la série nous plonge dans un univers peu connu du grand public mais qui a un certain potentiel justement car je n’ai pas de souvenirs d’intrigues thrillers-esque se déroulant dans ce domaine. Même Mozart in the Jungle (Amazon Prime) n’était pas un drame comme celui-ci, sur fond de soap-opera mais plutôt une comédie romantique sur l’amour de la musique et trouver l’amour. Philharmonia c’est différent. Avec son lot de défauts mais aussi quelques qualités dans le sens où Philharmonia donne envie de poursuivre l’aventure au delà du premier épisode. Même si au fond ce n’est pas exceptionnel, il y a une narration suffisamment vive et accrocheuse pour donner envie de poursuivre l’aventure et de suivre l’histoire d’Hélène Barizet. Le vrai problème dans Philharmonia commence avec Marie-Sophie Ferdane qui n’est pas spécialement convaincante dans le rôle de l’héroïne et prête alors plus à rire de sa prestation qu’autre chose. C’est dommage car je suis persuadé qu’il y avait largement de quoi faire. Sans parler du fait que son histoire n’est jamais attachante, ce qui m’a un peu donné l’impression d’être totalement exclu de la narration.

Hélène Barizet est une musicienne prodige devenue chef d’orchestre. Nommée à la tête du Philharmonia contre l’avis de la Direction et des musiciens, elle est la première femme à diriger un orchestre permanent. Son audace et sa conduite nourrissent les rancœurs tout autant qu’elles forcent l’admiration. Le Maestro a une saison pour faire sa place et sauver l’orchestre. Elle peut compter sur Selena Rivière, une jeune violoniste virtuose pour l’y aider. Hélène l’a nommée premier violon, bien décidée à lui transmettre sa passion et son génie musical. Mais comment transmettre quand tout ce que l’on souhaite, c’est rompre avec le passé ?

Survendue par France 2 ? Peut-être. Disons que la série a su retenir mon attention lors des premières campagnes de promotion, mais plus je me suis plongé dans l’univers d’Hélène et de sa revanche sur les hommes, plus j’ai eu l’impression de voir un truc qui n’avait finalement rien à raconter. Et ce qui est paradoxal là dedans, c’est que malgré tous ses défauts narratifs, de casting, la série m’a donné envie de poursuivre l’aventure au delà de ces deux épisodes. Le jeu de la plupart des acteurs ne donne pas la plus belle partition pour rendre hommage à la musique classique (et le pari fou aurait pu être réussi). Reste alors la jeune Lina El Arabi qui pour le coup est parfaite dans le rôle de cette jeune violoniste. On a par moment l’impression qu’elle joue réellement du violon dans la série et son personnage est bel et bien le seul réellement attachant dans cette aventure. Mais le personnage n’est pas suffisamment bien développé alors que Philharmonia aurait pu développer un sous texte beaucoup plus intéressant autour d’elle que le fait d’être imposée par la nouvelle chef d’orchestre comme premier violon dans un monde régie par les hommes. Finalement, peut-être que la suite sera bonne, telle reste la question…

Note : 4.5/10. En bref, du bon et du mauvais mélangé ça donne Philharmonia.


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