Voilà un « drôle » de choix pédagogique… Sans doute pour mieux éclairer ses étudiants sur les dangers idéologiques de notre époque si troublée, en réelle perte de repères clairs, l’IEP de Lyon fait donc le choix du confusionnisme politique, du complotisme, et du nationalisme sournois (d’autres que moi diraient du fascisme) en invitant ce sale type :
… C’est d’autant plus gênant pour le directeur de cet IEP là que, comme le révèle cet article de Rebellyon, il vient de signer une tribune contre l’extrême-droite à Lyon. On aurait donc pu attendre de lui qu’il fasse preuve de davantage de cohérence en n’invitant pas des gens qui en sont un relais bien connu, transmetteur de leurs idées. Outre le nationalisme outrancier qu’il partage avec la fachosphère, qui se caractérise chez ses militants par un anti-américanisme (très) primaire et le hochet de la sortie de l’Europe qui leur permet d’attirer dans leurs filets (très) dérivants y compris des gens revendiqués de gauche, les membres de l’UPR se caractérisent en effet aussi, via leur cyber-militantisme qui relève davantage du harcèlement que de l’argumentation politique sincère et spontanée, par leur complotisme halluciné. Des confus, quoi. Avec eux, vous avez le choix en termes de clé d’explication du monde comme il va (spoiler : mal) entre le complot juif et celui du grand lobby LGBT…. à moins que ce ne soit les francs-maçons. J’ai d’ailleurs déjà piqué plusieurs d’entre eux la main dans le sac moisi de l’antisémitisme le moins ambigu qui soit… Ce n’est donc pas là diffamation, comme l’un de ces morpions de l’UPR a tenté de m’en convaincre, me menaçant par là même occasion d’un procès (m’en fous : j’suis insolvable).
Aussi, pour toutes les raisons sus-nommées, le verdict du tribunal populaire unipersonnel que je représente est on ne peut plus clair, net et précis :