Cette semaine, Park City accueille les championnats du monde de freestyle 2019. Suis-je emballé à la perspective de cette manifestation ? Pas vraiment !
Au fil des ans, je me suis éloignée des sauts périlleux et des bosses. Il faut dire que je n’étais jamais un fan du board- ou du ski-cross, et encore moins du « slope-side » et de son folklore.
Pourquoi cette attitude que certains pourraient taxer de « vieux-jeu » ? Tout simplement parce que cela ne représente pas le genre de ski que je pratique et que j’aime. Je vois cela davantage comme une promotion commerciale et une perversion du sport que j'adore, et pas comme une représentation saine de ce que des gens ordinaires peuvent espérer accomplir sur des planches.
Bien sûr, je suis impressionné quand je vois ces athlètes se tortiller et se retourner dès qu'ils se trouvent en l'air, mais c'est là où s’arrête mon admiration.
Maintenant, à l’opposé de ce point de vue, comment se peut-il que j'aime toujours regarder des courses de ski alpin quand j'en ai l'occasion ?
Tout simplement parce que j’ais franchi suffisamment de portes en slalom et en géant quand j’étais jeune et que cela a fait partie de ma formation de skieur.
Cela dit, je préférerais de loin assister à une compétition de ski extrême, mais ce genre d’épreuve n'est pas vraiment populaire et ne reçoit pratiquement aucune attention médiatique. C'est pourtant la forme de ski la plus proche de ce qu'expériencent la plupart des gens qui skient !
Vais-je regarder ces championnats du monde à Park City ? Non, je préfère aller skier.