Le e-commerce devient de plus en plus important chaque année. Les consommateurs du monde entier passent de plus en plus par les boutiques en ligne pour faire leurs achats. Tellement qu'aux Etats-Unis, il est possible de faire ses courses et qu'un livreur dépose les colis à l'intérieur du domicile. En France, la livraison à domicile et le drive sont de plus en plus présent aussi. Et dans ce rush, Google faisait un peu office de grand absent. Voilà qu'il y remédie...
Google Shopping, c'est quoi?
Google Shopping existe depuis 2012 et est déjà bien présent, mais on ne peut pas le comparer à Amazon ou Ebay. Avec son Google Shopping, Alphabet veut attirer les internautes du monde entier et les fidéliser encore un peu plus à sa plateforme.
Pour fonctionner, Google Shopping utilise le même algorithme que pour son moteur de recherche et reprend presque tous les articles présents sur les autres plateformes de e-commerce. Une manière pur Google de proposer à ses clients (parce que c'est bien de cela qu'il s'agit) de faire leurs courses directement depuis leur moteur de recherche.
Et en fins connaisseurs de Google, nous savons pertinemment qu'il a accès à une telle quantité de données qu'il est dur de croire que les résultats de seront pas de qualité. Surtout qu'ayant accès à toutes les autres boutiques en ligne, Google est capable de vous proposez :
- les meilleurs résultats pour la recherche soumise
- de comparer les prix sur différentes plateformes
- de voir toutes les critiques sans même quitter Google
- un outil ultra pratique et disponible directement
Quel est le positionnement de Google Shopping ?
Pour l'instant, il est difficile de dire comment se positionnera la firme de Mountain View et quel sera son business modèle. Un flou stratégique pour pouvoir se positionner avant ses concurrents directs : Amazon, Alibaba, etc.
De ce qu'on comprend en lisant les articles sur le sujet, ce sont 3 points :
Tout d'abord, Google abandonne son système de rémunération par publicité (mais pas tout à fait) pour se diriger vers un système de commission, similaire à Amazon. Sur chaque vente, Google empochera une commission de 1 à 6 % sur les ventes réalisées. Il n'y a donc pas de stock en propre.
Ensuite, Google ne se défait pas totalement de la publicité puisqu' il est possible de placer une annonce. Une notification en haut à droite vous informe qu'il s'agit d'un produit sponsorisé (et donc payé par le marchand). Les résultats proposés ne sont donc pas forcément organiques !
Enfin, Google compte bien se positionner comme intermédiaire de choix sur certains marchés encore vierges, comme la grande distribution. Il veut devenir l'interlocuteur principal d'entreprises comme Carrefour, Darty, etc. Il faut noter qu'Amazon n'a pas encore investi ce créneau de la grande consommation.
Est-ce bénéfique ? Ou pas ?
Le vendeur a tout intérêt à placer ses produits. La raison principale est que Google est déjà un acteur incontournablesur la Toile et qu'un Shopping intégrer a toutes les chances de faire un carton. Surtout que l'internaute a déjà l'habitude de la mise en page, connaît intuitivement le moteur de recherche et n'aura aucun mal à s'adapter et trouver son produit. C'est un peu l'image d'un client de magasin qui vient découvrir le nouveau rayon ou la nouvelle collection. On sait qu'il va acheter, on ne sait juste pas combien et à quelle fréquence. Pour le client, lui, c'est faire des courses dans ses petits souliers !
En revanche, il y a deux gros bémols... Du moins pour l'instant ! Premièrement, Google Shopping n'est accessible qu'aux vendeurs ayant une gamme de produits de plusieurs fournisseurs et que cette gamme de produits soit disponible en un seul endroit. Ensuite, Google ne fait pas de stock, ne possède pas d'entrepôt ni de personnel, ne livre pas. Google Shopping ne fait que référencer et proposer. Du coup, plutôt qu'un Shopping, on pourrait le voir comme un catalogue de référence qui travaille sur programme d'affiliation !