Bonjour les gens!
Une nouvelle semaine s’est profilée, et donc, voici mon tour de garde des articles-biographiques! Et cette fois encore, c’est d’une grande dame et surtout d’une immense comédienne dont il sera question.
Une femme que nous avons tous un jour voulu avoir dans notre famille, parce qu’elle a cet air sympathique des femmes qui seraient bien nos tantes.
Alors, connaissez-vous Julie Walters? Indice: oui.
Dame Julia Marie Walters, dite Julie et née en 1950 à Birmingham, est une actrice et écrivain anglaise.
Les débuts
Julie est la cadette d’une fratrie de cinq (dont trois seulement ont survécu), fille d’une immigrée irlandaise et d’un Anglais. Éduquée dans un collège de bonnes sœurs, on lui demande bien vite de quitter l’école pour laquelle elle ne semble pas faite.
Après 18 mois de formation comme infirmière au Queen Elizabeth Hospital de Birmingham, elle se dirige vers la comédie et étudie à Manchester Polytechnic, avant de décrocher un job au Everyman Theater de Liverpool, où elle rencontre des acteurs comme Bill Nighy ou encore Jonathan Pryce.
Son premier rôle connu est dans In at the Death en 1978, une revue théâtrale, pour laquelle elle rencontre Victoria Wood, avec qui elle travaillera ensuite dans Wood and Walters à la télévision notamment, ainsi que dans Acorn Antiques en 1986 et 1987, qui sera par la suite adapté en comédie musicale.
Une actrice immanquable!
En 1983, elle reçoit la reconnaissance du public et de ses pairs dans Educating Rita avec Michael Caine. Elle est nommée aux Oscars et gagne le BAFTA et le Golden Globe de la Meilleure Actrice pour ce rôle.
En 1998, elle tourne dans le parodique Jack and the Beanstalk, avec notamment Adrian Edmondson; puis Oliver Twist en 1999.
Le tournant du millénaire
En l’an 2000, Julie reçoit sa deuxième nomination aux Oscars et son deuxième BAFTA pour sa performance dans Billy Elliot.
A partir de 2001, elle incarne au cinéma Molly Weasley, matriarche de la famille Weasley, dans les Harry Potter. Goblet of Fire sera le seul des huit opus dans lequel elle n’apparaitra pas.
Elle retrouvera Rupert Grint, l’interprète de Ron, dans Driving Lessons en 2006. Rupert dira qu’il a été très compliqué de ne pas appeler Julie ‘Mum’ pendant le tournage. La même année, elle incarne la veuve Annie dans Calendar Girls aux côtés de Helen Mirren, puis, en 2007, elle interprète la mère de Jane Austen dans Becoming Jane.
En 2008, elle donne de la voix dans le premier opus de Mamma Mia! avant de reprendre son rôle en 2018 dans Mamma Mia! Here we go again!
Par la suite, on la verra/l’entendra dans A short stay in Switzerland; Gnomeo and Juliet; Brave; The Hollow Crown; Paddington et Paddington 2; Indian Summers; ou encore Brooklyn, qui lui vaudra une nouvelle nomination aux BAFTAs.
Fin 2018, on a pu la voir dans Mary Poppins Returns.
Une bouille et un humour particuliers
Côté cœur, Julie est mariée à Grant Roffey depuis 1997. Ils ont une fille, Maisie, née en 1988, et vivent dans une ferme biologique du West Sussex.
Julie Walters est devenue Dame en 2017 pour service rendus au théâtre et à la comédie.
En 2009, elle reçoit son Walk of Fame à Birmingham, sa ville natale.
Elle est l’auteur de trois romans, dont une autobiographie publiée en 2009.
Je me suis rendu compte en rédigeant cet article qu’il y a trop de choses que Julie a tournées que je n’ai pas vues, et qu’il faudra donc que je corrige ce faux-pas vu le respect que j’ai pour cette dame.
Oui, une dame. Avec un humour ravageur, une auto-dérision à toute épreuve, et une voix et une trombinette reconnaissables entre mille. Je l’adore, j’aimerais l’avoir comme Tantine, comme vous, avouez-le, et c’est toujours un plaisir non-dissimulé que de la voir apparaitre dans l’un ou l’autre film que je regarde. Ou chez Graham Norton.
Du talent, il y en a dans ce petit bout de bonne femme!
Et vous, avez-vous tout vu de la filmographie de Dame Julie?