C’est avec stupeur que j’ai lu ce matin cette nouvelle. Green Park et Green Mount International, deux entreprises dont le siège social est situé dans l’arrondissement de Saint-Laurent, à Montréal, sont poursuivis par le village de Bil’in, en Cisjordanie.
Pourquoi? Parce que les deux dites entreprises vendent les maisons servant à la colonisation des territoires palestiniens par les impérialistes israéliens. Les colons juifs achètent à ces deux entreprises, les maisons servant à la colonisation illégale du territoire palestinien.
L’avocat du village palestinien, Me. Mark H Arnold, basé à Toronto, fait lui part qu’il s’agit là d’un délit allant à sens inverse des lois internationales, qu’il s’agit là bel et bien de colonisation juive, appuyée par des entreprises douteuses basées ailleurs dans le monde. En toute connaissance de cause, ces deux dites entreprises auraient dû refuser les contrats, selon Me. Mark H Arnold.
Quant aux entreprises elles-même, il est pour l’instant impossible d’en préciser les réels possédants, ces bourgeois minoritaires et parasitaires. La présidente des deux entreprises, Annette Laroche, vivant à Deux-Montagnes, reste muette et ne répond pas aux téléphones de l’avocat.
Selon un registre des entreprises, ces deux dites entreprises dont madame Laroche est présidente, sont liées à une entreprise au Panama. Et plus loin encore, à DGI Diamonds, une compagnie israélienne en sol israélien, dont le fondateur (Dan Gertler) exploite les mines de diamants en Afrique, plus précisément, en Républiqe “démocratique” du Congo et en Angola, là où pullulent les milices ultra-violentes et autoritaires, celles-même qui détiennent également les mines de Coltan, minerai servant à fabriquer les téléphones cellulaires et dont les entreprises concernées se fichent éperdument de la provenance du minerai.
Ai-je besoin de rappeler que Guantanamo n’est rien aux côtés de ce que peuvent faire subir ces milices au peuple congolais? Et que ces milices ont le soutient des grandes puissances impérialistes parce qu’elles tiennent un semblant de stabilité, qui ne sert que les exploitants de richesses naturelles, ces pilleurs? Ai-je aussi besoin de vous faire part que les journalistes évitent d’aller traîner dans ces régions reculées et très dangereuses, tout comme les inspecteurs en droit humain normalement obligés de rapporter les injustices aux compagnies voulant oeuvrer dans ces régions?
Quant à l’Angola, qui ne connait pas les mésaventures de Washington, qui soutenait sans réserve le régime d’Appartheid contre les angolais, question de leur piller leurs richesses naturelles? (L’Angola est très riche en pétrole sur ses côtes océaniques.) Ajoutons que les cubains ont combattu férocement l’Appartheid dans ces régions, sans pour autant en revendiquer les richesses naturelles et humaines!
Voilà d’ailleurs un discours de Fidel Castro sur la question, assez révélateur des intérêts socialistes et internationalistes cubains.