Aujourd'hui, le ciel s'est finalement un peu éclairci et malgré un thermomètre affichant - 22, tout semblait aller pour le mieux.
Après la séance de déneigement habituelle et une dispute avec un voisin, résident permanent des appartements, qui n’appréciait pas le fait que ma voiture bloque sa Toyota 4Runner pendant que je chargeais tout notre matos, nous avons parcouru les 13 km qui nous séparaient de la station de Teton Village sans toute la foule du jour précédent (chacun avait du y aller à coup « d’arrêt maladie ! »
Nous avons fait des séries de montées et descentes sur la télécabine Bridger et ses 900 mètres de dénivelé avant de faire une heure de queue pour prendre le téléphérique.
Celui-ci est flambant neuf et constitue un symbole iconique de Jackson Hole, mais bien qu'il soit peint en rouge, est en fait un gros éléphant blanc quand on pense que sa construction et son exploitation coûtent une fortune pour ne transporter que 500 passagers à l'heure, contre plus de 2 000 avec une télécabine moderne comme celle de Bridger !
Les pistes de Jackson Hole sont toutes, très, très raides et sont entrecoupées de traversées pour ramener les skieurs en bas vers le centre station et le point de départ des remontées. Je n'ai jamais vu quelque chose d'autant soutenu dans aucune autre station de ski.
Au final, ce que j’ai apprit aujourd’hui, c’est que le ski comportait trois éléments primordiaux: D'abord, bien connaître les pistes et le terrain, jouir d'une excellente visibilité et enfin avoir 10 ans de moins pour en profiter encore plus.
Cela dit, en dépit des ces facteurs manquant souvent à l'appel, mon expérience à ce jour aura bien valu le long voyage et toutes les petites misères des jours précédents !