Sale gosse ? Etoile ? Un jeu ? Mais qui est GAUME ? C’est l’occasion de découvrir l’artiste avec une interview qui nous a été accordée. On apprécie la démarche et le temps donné pour LBCMusique : encore merci
En quelques mots, comment pourrait-on présenter GAUME ?
J’aime bien dire Power Folk, c’est un autre terme que Pop Folk Rock, mais qui veut dire un peu la même chose quand même j’avoue.
GAUME, c’est du rock and roll, mais des ballades folks aussi, le tout axé sur la mélodie donc un côté Pop pour moi. En live, je branche ma guitare acoustique dans un ampli électrique d’où le terme de « Power Folk » que j’aime bien.
Après « Soothing as a Hurricane », je découvre GAUME avec « Par For The Course » : quelles ont été tes inspirations sur ce titre ?
Diverses et variées forcément, j’ai aucune idée précisément de qu’est-ce qui m’a inspiré pour ce morceau pour être honnête !
Disons que c’est parti de la tournure rythmique du couplet qui n’est pas complètement « droite » si on peut dire ça comme ça, en tout cas dur à hocher la tête dessus, car ça tourne pas vraiment rond.
Du coup, je piochais sur un refrain où on y trouve tout l’inverse, simple à capter rythmiquement, évident dans la mélodie, facile à retenir, etc.
Puis j’ai imaginé les contre-chants et après ça été du travail d’arrangements. Dans la réalisation, on a essayé d’avoir quelque chose de plus moderne, à l’image d’Arctic Monkeys ou ces groupes dans le genre qui font du rock à l’ancienne, mais qui sonnent actuels. C’est le travail qu’on a fait sur tout l’album en général d’ailleurs.
En écoutant « Par for the Course », on ressent cette sensation déstabilisante, d’échec : de quoi parle principalement ce titre ? Quelles émotions souhaitais-tu partager ?
C’est simplement la traduction de mes états d’âme au moment où j’ai écrit la chanson, quelquefois le simple fait qu’une ligne colle bien, sonne bien avec la musique suffit à la chanter.
On n’est pas toujours obligé de choisir un thème ou une émotion à partager.
Je suis pas un adapte des chansons mono-sujet particulièrement même si j’en ai fait aussi sur l’album. Mais cette chanson parle pas précisément de quelque chose en particulier, je pense qu’on a tort de toujours vouloir chercher LE thème d’une chanson.

J’aime bien dire qu’un texte, ça peut être une ombre qu’on projette sur un mur, ça a une forme plus ou moins jolie, mais libre à l’interprétation de savoir ce qu’il se passe au milieu.
J’admire beaucoup de songwriters qui écrivent comme ça en tout cas.
Par For The Course a été écrite comme ça…
La vidéo du clip a été réalisée par Jeremy Bleunven de Abyss Media : comment s’est déroulée votre collaboration sur ce tournage ? Vous connaissiez vous auparavant ?
Oui, je connais Jeremy depuis quelques années maintenant, on en est à 4 ou 5 clips ensemble. Plus deux captation live bref on se connait (rire)
C’est moi qu’avait l’idée des miroirs, car j’avais ce lieu avec les portes rouge à disposition.
En général, on arrive avec les idées plus ou moins farfelues et plus ou moins précises.
Et lui amène son flegme et son pragmatisme pour nous dire ce qui est réalisable ou pas.
C’est toujours très stressant un tournage de clip, car y’a tout le temps énormément d’imprévus bien que tu te sois organisé au mieux en amont. C’est encore pire quand tu as des figurants. Du coup, souvent le temps file et faut aller vite et lui est calme et permet de pas tomber dans le stress !
Et sur ce tournage encore, on s’est occupé des idées dans les grandes lignes, trouver les lieux, gérer les autorisations, synchroniser les agendas de tout le monde, puis Jeremy arrive avec son matos et son regard à lui le jour J.
On suit la charte qu’on s’était fixée, puis, des fois, on improvise un peu sur le tas (et parfois beaucoup) !
Le choix des lieux (vif pour l’un avec l’arrière-plan blanc et sombre pour l’autre avec le couloir) est-il influencé par l’atmosphère de la chanson ?
Pas du tout ! Très sincèrement on sait qu’un clip c’est du visuel donc il faut qu’on trouve des endroits où ça va être visuellement cool de tourner. On cherche juste des bonnes idées, des trucs qui rendent bien à l’image et qui colle au morceau quand même un peu.
J’avais l’idée des miroirs qui se démultiplient en rythme sur la chanson.
J’adorais ces grands couloirs à porte rouge, ces box de stockage de matériel, là où on stocke le nôtre d’ailleurs. Un jour, je suis allé voir la direction du site pour leur dire bonjour je fais du rock et j’aimerais tourner un clip dans vos locaux. Et ils ont été super cool ils ont dit oui de suite ! Ensuite on a acheté un miroir et puis on a appelé Jeremy (rire)
Ton premier album, « Square One » va sortir le 1er février : sur le plan musical, suit-il la même démarche que « Par for the Course » ?
La même démarche dans le sens où on fait de la musique ancienne qu’on essaye de moderniser, oui.
Après je cherche pas à véhiculer la même chose dans toutes les chansons…
Certains titres, on joue la corde émotion, que ce soit dans le folk la pop, etc., d’autres titres on jour la corde énergie, grandes rasades de guitares, chansons à riff, etc.
Une fois qu’on a tout ça, il faut faire un travail d’ensemble, donner de l’homogénéité, dans les arrangements, le son, etc. y’a une démarche qui revient forcément oui.
Sur quels événements aura-t-on l’occasion de te retrouver ? Une ou deux dates à ne pas manquer en particulier ?
Bah déjà le concert de sortie d’album à Stereolux à Nantes le 2 mars !
On aura plein d’invités, un quatuor à cordes avec nous et j’espère pleins de copains dans la salle ! Ça va être LA teuf (rire) !
Ensuite il faut guetter les dates sur notre Facebook ou site internet y’en a un peu partout !