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Critiques Séries : The Enemy Within. Saison 1. Pilot.

Publié le 26 février 2019 par Delromainzika @cabreakingnews

The Enemy Within // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Il est clair dès le départ que NBC cherche à faire de The Enemy Within son nouveau The Blacklist. La scène d’arrestation d’Erica au début de l’épisode n’est pas sans rappeler celle de l’arrestation de Red dans le premier épisode de l’autre série de NBC. Pourquoi pas après tout car finalement, ce premier épisode de The Enemy Within, bien que parfois médiocre, donne envie par ses intrigues de voir la suite. Il faut bien avouer que Jennifer Carpenter joue un rôle décisif dans l’appréciation de ce premier épisode alors qu’elle donne rapidement le ton à la fois de la femme brisée mais aussi de la femme capable de se battre pour ce en quoi elle croit. Créée par Ken Woodruff (Reverie, Mentalist), la série nous plonge alors dans un univers balisé et classique mais qui aborde des thématiques accrocheuses et met en scène des personnages suffisamment solides pour que l’on ait envie de les suivre tout au long d’une saison (au moins). Le seul truc c’est que ce premier épisode est entièrement prévisible du début à la fin. Comment ne pas prédire que Erica avait été manipulée et qu’elle est restée en prison pour le bien de sa fille ? Comment ne pas prédire qu’il y a un agent double au FBI qui travaille avec le vilain de la saison ? Tout cela est un peu usé par d’autres séries du même genre que l’on a pu voir fleurir au fil des années.

L'ancien agent de la CIA Erica Shepherd, désormais considérée comme la femme la plus détestée des États-Unis à cause des actes de trahison qu'elle a commis, est libérée de prison afin d'aider le FBI à contrer les plus dangereuses menaces d'espionnage qui visent le pays.

De plus, la scène de course poursuite à la fin de l’épisode n’était pas spécialement bien mise en scène. Mark Pellington avait pourtant su donner une identité un peu différente à Blindspot mais ici il manque cruellement d’inspiration et certaines scènes ne sont pas crédibles. Pourtant, sans trop savoir pourquoi et malgré de nombreux défauts, j’ai envie de voir la suite. Peut-être car ce casting me rassure et est plutôt solide dans son ensemble, ou bien que les personnages ont suffisamment d’histoires développées dans ce premier épisode (le boss qui a perdu sa femme à cause d’Erica, Erica qui n’a pas vu sa fille depuis trois ans et qui vit dans la peur, l’agent double aux motivations troubles que la fin de l’épisode explique plus ou moins bien, etc.). Tout cela participe forcément à aller au moins voir le second épisode, même si The Enemy Within ne sera probablement pas la série de l’année non plus. Mais dans la catégorie The Blacklist / Blindspot, je pense qu’elle a de quoi se faire une petite place et potentiellement prendre la relève si les intrigues se musclent rapidement (car pour le moment, cela n’a pas l’aplomb des deux séries que je viens de citer).

Note : 5.5/10. En bref, bien que fait et refait par d’autres, The Enemy Within reste un divertissement sympathique, sans trop de prises de tête.


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