Critiques Séries : Black Monday. Saison 1. Episode 5.

Black Monday // Saison 1. Episode 5. 243.

243, c’est le nombre de jours avant le fameux Black Monday. Et alors que la série continue d’étendre son univers et de développer ses personnages, je trouve que la part financière est un peu laissée de côté. Si j’apprécie le côté familial et relationnel de ce drame (qui est clairement plus centré là dessus que sur le reste), par moment j’ai besoin de plus de frissons dans la salle des échanges d’actions. Nous sommes toujours dans les années 80 et je dois avouer que le soleil rayonne toujours autant dans Black Monday et sur New York. Dawn et Mo vont alors devoir retrousser les manches cette semaine pour une association avec la côte ouest. J’ai toujours aimé dans les new-yorkais vont de l’autre côté des Etats-Unis. J’avais notamment adoré l’escapade de Don Draper à Los Angeles. Si Mo et Dawn ne sont pas Don Draper et que Black Monday n’est pas Mad Men, la série trouve ici une façon de raconter une petite histoire amusante avec tous les délires que l’on peut connaitre jusqu’à présent de ce petit monde. Tout cela permet aussi de remettre sur le devant de la scène l’intrigue des Yakuza alors que Mo a le droit de garder son doigt, mais ils ont envie de quelque chose en échange et c’est 30% de la société. Ce n’est pas forcément ce que Mo espérait mais ce dernier étant dans l’impasse, il n’a pas vraiment le choix.

La série continue ses montages surréalistes (notamment la petite soirée) où tout est tellement décomplexé que l’on sait que l’on est dans une série de Showtime. Je me demande d’ailleurs pourquoi toutes les séries un peu en marge qu’il y a sur cette chaîne finissent toujours par créer des séquences de ce genre là. Mais c’est ici réussi, comme la petite bataille dans la piscine qui n’est pas sans rappeler American Gladiators. Mais justement, toutes ces petites séquences sont ce que j’aime le plus actuellement dans Black Monday et ce qui me fait revenir. La série se moque des codes et des principes et se permet donc toutes les folies. Cela donne parfois des trucs peu cohérents et des intrigues étranges mais globalement, la trame de la saison se suit assez bien. Notamment car Black Monday est capable de raconter une histoire autour d’un sujet sérieux (celui du krack boursier de 1987), tout en s’amusant autour de personnages vivants dans l’opulence mais sachant tout de même qu’il n’y a pas d’issue heureuse à toute cette histoire d’actions pourries qu’ils ont sur les bras. Finalement, j’ai encore une fois hâte de voir ce que le prochain épisode nous réserve, Black Monday étant devenu mon petit rendez vous du lundi.

Note : 6/10. En bref, sur la côte ouest, la série peut encore une fois briser les codes et c’est finalement plutôt fun.