Le projet de rénovation urbaine pour l’Ile de Thau est mis en scène depuis des mois, comme une pièce de théâtre à des fins électorales, avec la première chasse aux voix et aux procurations qui est déjà ouverte pour 2020
1er acte : Tenter de faire oublier que le quartier avec ses services publics et ses équipements ont été construits tous sans exception avant l’arrivée de François Commeinhes à la mairie en 2001
C’est vrai de l’habitat pour 5 000 habitants, du foyer logement pour le 3ème âge, la crèche, les écoles primaires et maternelles, le collège Jean Moulin, le terrain de foot, l’installation du foyer des handicapés, des services sociaux, la PMI, la Poste, la Mairie, le CCAS, le centre commercial avec médecins et pharmacie, la médiathèque, la Passerelle, la Halle du Barrou, l’acquisition du bowling et le marché du lundi.
Par contre : Il y avait aussi le Centre social associatif la Paix Niche, ouvert en 90, dont les subventions ont été supprimées dès l’élection de François Commeinhes en 2001, la fermeture du poste de police qui a suivi, l’expulsion violente de la Maison de Quartier en 2011, la fermeture de la MJC il y a deux mois.
2ème acte : Tenter d’effacer les acquis construits avec la population du quartier et les conseillers départementaux, François Liberti d’abord, Véronique Calueba Rizzolo et Sébastien Andral ensuite qui assurent aujourd’hui la continuité de l’action du département présent sur le quartier depuis 1970, avec Hérault Habitat, Hérault Sport, les services sociaux, la PMI, l’aide à la vie associative du quartier.
3ème acte : Réduire à la seule personne de François Commeinhes, le projet urbain collectif, partagé entre l’Etat, la ville, l’agglo, le département, la Région et l’ANRU, sans oublier le plus important l’intervention de la population quiavec les associations du quartier réclament, depuis
20 ans, la réalisation de la voie nord et du pont (inscrit pour la première fois dans mon programme de 2001), et depuis plus de dix ans la rénovation du centre commercial, ainsi que la création d’un vrai pôle de santé, sans parler de la salle polyvalente à proximité du stade Llense proposée par le club de Kick Boxing depuis 2012.
Que l’on rénove aujourd’hui ce que nous avons bâti depuis 50 ans sur ce quartier, tant mieux, c’est la moindre des choses.
J’invite les sétoises et les sétois de l’Ile de Thau à ouvrir les yeux, à se faire respecter, à proposer, à agir, car dans ce projet urbain il y a des promesses oubliées, il y a des manques, des choses à corriger, et au-delà à construire ensemble.
Tout ce qui s’est réalisé à l’Ile de Thau on le doit à l’intervention des habitants, et tout ce qui le sera demain plus encore.
François Liberti
Elu et habitant du quartier depuis 1971