Les élus majoritaires gardent leur ligne de conduite, celle de l'exigence budgétaire qui montre sa pertinence depuis plusieurs années.
Pour la 5 ème année consécutive, les élus ont validé les taux d'imposition au niveau qui avait été fixé par leurs prédécesseurs. C'était une promesse de campagne qui a été tenue malgré un contexte financier difficile. Il a été rappelé en séance que Dominique Jachimiak, dans un autre contexte, bien plus favorable, les avaient augmenté par trois fois.
C'est l'argument principal de l'opposition depuis plusieurs années, à tel point que les interventions de leurs représentants deviennent très prévisibles.
On peut notamment mesurer cet élément sur les excédents cumulés qui représentent ce qu'il reste dans les caisses de la ville. Même si l'ancien Maire parade, comme il le dit, les chiffres sont têtus. Le tableau ci-dessous compare la situation qu'il avait laissé et celle votée cette année. Sans commentaires !!
La différence entre les dépenses et les recettes de l'année donne le résultat de la ville. Cette année, le résultat de - 20 000€ sur un budget réalisé de plus de 4 700 000€ soit, 0,47% du budget de fonctionnement.
L'objectif d'équilibre est à 0,47% près atteint, ce qui prouve le travail réalisé pour modifier de façon durable le budget de la ville.
Reste à préciser que c'est résultat est obtenu une nouvelle fois, sans augmenter les impôts et donc les recettes de la ville.
Cherchant tous les moyens pour avoir raison, l'opposition, en perd son latin et fait semblant de ne pas comprendre. Le budget du service communication connait la même évolution que les autres services et respecte la règle des -10%.
La ligne sur laquelle s'appuie l'opposition correspond aux impressions de la ville, plus importantes en 2012, compte tenu de choix différents faits par les élus. Auparavant, dans le cadre de la programmation culturelle, la ville achetait des encarts publicitaires dans la presse, l'an dernier il a été choisi d'utiliser ces sommes pour éditer un document rassemblant l'intégralité de la saison culturelle.
Nous reviendrons plus largement sur cette question de la dette de la ville, chiffres à l'appui.
Ce qui est juste, c'est que la dette de la ville progresse pour financer les investissements de la ville (centre de loisirs, effacement des réseaux, école maternelle, sécurité et mise aux normes des bâtiments municipaux...).
Ce qui serait faux, c'est ce qui consisterait à dire que la ville est surendettée, car la dette par habitants et très en deçà des communes de notre strate. Ce résultat s'obtient par la fin ou la renégociation de plusieurs emprunts durant le mandat.