Salut à tous,
Du site LE TEMPS : Travailler moins et vivre mieux, beaucoup de Suisses en rêvent mais peu
franchissent le pas. La tendance au «frugalisme» venue des Etats-Unis et
d’Allemagne met en lumière ces nouveaux modes d’existence.
¨ «J’avais un super-boulot, de la reconnaissance sociale, mais j’avais
aussi des rêves. A 47 ans, il était temps de les réaliser.» Lorsqu’il
décide de changer de vie avec son épouse, en 2015, Olivier Toublan est
rédacteur en chef de PME Magazine et directeur des publications
d’Axel Springer en Suisse romande. Pour obtenir ce poste, il a gravi
les échelons de la profession de journaliste. «J’ai mis un an pour faire
le deuil de mon ancienne carrière mais, aujourd’hui, je me sens bien.»
Fins stratèges !
Le frugaliste type correspond à une personne
entre 35 et 50 ans issue de la classe moyenne. «Il a obtenu sa maturité,
mais n’a pas forcément réalisé de grandes études, relève Fanny Parise,
anthropologue à l’Institut lémanique de théologie pratique. Il a
l’esprit pratique et stratège.» Il peut s’agir par exemple d’un petit
entrepreneur qui a vendu sa société ou d’une infirmière libérale.
Revenus succincts !
Comment s’illustre concrètement cette
existence frugale? Le train de vie d’Olivier Toublan a fortement baissé.
«Nous n’avons plus d’appartement, ni de voiture. Nous n’achetons plus
aucun gadget électronique ou habit de marque. Les sorties dans les
grands restaurants sont aussi de l’histoire ancienne.» Son épouse et lui
vivent de leurs économies, qui représentent 10 à 15% de leurs anciens
salaires épargnés sur vingt ans. Ils estiment qu’ils pourront tenir
ainsi environ huit ans.
La crise du milieu de vie !
Lisbeth von Benedek, auteure de La crise du milieu de vie
(Eyrolles 2013), rappelle que l’origine grecque du mot crise signifie
jugement, décision, changement. «Chez les 35-50 ans, c’est une période
où les personnes se rendent compte qu’elles ne sont pas éternelles et
qu’elles doivent changer l’orientation du regard et ajuster les
priorités, explique la docteure en psychologie et psychanalyse.
La retraite à 40 ans !
Marc Pittet, 32 ans, prévoit,
dans l’idéal, de prendre sa retraite dans huit ans. Un objectif qui
implique un savant calcul et un quotidien frugal dans lequel la
consommation est un objet de réflexion.
«La vie est un jeu, c’est à toi d’en définir les règles». Telle est la
devise de Marc Pittet. Pas de doute, ce trentenaire romand qui travaille
dans l’informatique est convaincu par le mode de vie qu’il a adopté
depuis 2013. «C’était une période de travail intense, j’avais beaucoup
de clients et j’ai eu envie d’être plus libre, de profiter de mes
enfants, de pouvoir aller courir dans la forêt si j’en avais envie». ( Voir l`article au complet )
https://www.letemps.ch/culture/plaquer-mener-une-vie-frugale
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