Dans mon blog précédent, j’évoquais le fait qu'un accident de voiture aurait pu changer le cours de ma carrière et de ma vie.
Le mot « aurait » est important, car il aurai d'abord fallu que je réussisse l'examen du « Capacitaire », ce qui n’était une certitude ; dans mon cas, les probabilités étaient, je pense, de l'ordre de 65 pour cent.
Donc, en supposant que j'ai bel et bien réussi cette épreuve de ski, j’aurais pu commencer à enseigner à l’école de ski de Morzine où j’avais obtenu le certificat confirmant que j’avais le niveau technique suffisant pour me présenter à cet examen sur la base de l'obtention du « Chamois d'Argent ».
Morzine, comptait deux écoles de ski distinctes, Avoriaz et Morzine, et j'aurai donc du enseigner à l’école de ski de Morzine, comme c’était là que j'avais décroché cette attestation.
Le « Capacitaire » en poche, je ne serais jamais entré à l'école de ski d'Avoriaz comme cela a été le cas un an plus tard, mais bel et bien à Morzine. Ce résultat aurait accéléré l’obtention de mon diplôme de moniteur de ski « Auxiliaire » un an plus tôt.
Avec cela, j'aurais probablement pu - comme je le désirais – obtenir un travail quelque part en Amérique du Nord et le reste aurait ouvert la voie à une multitude d'options alternatives qui auraient pu m'engager vers une carrière totalement différente.
Est-ce que je le regrette ? Pas du tout, parce que cela reste tellement incertain et spéculatif, comparé à ma situation d'aujourd'hui, mais ma vie aurait certainement pris un chemin radicalement différent. Il est donc fort probable que cette brutale collision aura été pour moi un développement salutaire ...