Et si on se posait en compagnie de Rotterdames ? Oui, le groupe plein d’énergie et d’émotions à partager avec son public ? Et oui, Antoine et Marc nous ont répondu présents pour une interview. En parcourant le paradis perdu, on découvre un groupe attentif, avec beaucoup de choses à raconter. Ça se passe ici l’ami.e, je te souhaite une belle lecture
- Comment est venue l’idée de nommer votre groupe « Rotterdames » ? Vous connaissiez-vous avant de travailler ensemble ?
Antoine : Notre premier nom de groupe était anglais, « The Sticky Fingers » en référence à un album des Rolling Stones, mais on s’est très vite rendus compte que ça ne collait pas à notre chant en français. On a alors décidé de choisir un nom unique, que l’on puisse s’approprier. On s’est très vite mis d’accord sur « Rotterdames », on aimait l’image assez brute et rock que nous renvoyait la ville.
ROTTERDAMES – Crédit photo : Jean-Michel RegoinMarc : C’est aussi une invitation au voyage avec le port de Rotterdam par exemple, et toute cette thématique que l’on peut retrouver dans notre musique.
Antoine : Rotterdames a pas mal évolué au fil des années, à la base on faisait de la musique ensemble dans la même école avec Simon et Louis les membres fondateurs, c’est comme ça que l’on s’est rencontrés. Avec la professionnalisation du groupe ça nous a demandé de plus en plus de temps pour les répétitions, les interviews ou les concerts et certains membres étaient moins disponibles. Il a donc fallu constituer une nouvelle équipe pour former ce trio actuel.
- Je découvre vos projets avec l’album « Paradis perdu » : pouvez-vous me dire vos ressentis face aux différents retours du public ?
Antoine : On est très contents, on reçoit beaucoup de super retours sur ce disque, l’accueil du public et des médias a été vraiment chaleureux !
On est ravis et ça nous a presque surpris puisqu’on a passé tellement de temps à le préparer dans l’ombre, lorsqu’il est sorti c’était vraiment une grande joie de pouvoir partager ces nouveaux titres avec les gens qui nous suivent.
- Comment composez-vous en groupe ? Au cours du projet, quelles ont été vos inspirations ?
Antoine : Pour la partie composition, généralement j’amène quelques idées de chansons guitare-voix, une mélodie ou un riff. Si les gars sont convaincus par les premiers accords, je poursuis avec l’écriture du texte. Pour ça, je me suis fait une petite liste d’idées au cours de voyages, que je garde précieusement dans mon téléphone. Ensuite on finit l’arrangement de la chanson tous ensemble avec les différentes parties instrumentales, on revoit la structure si besoin et on choisit les sons et l’esthétique du titre.
ROTTERDAMES live @ BOULE NOIRE – Crédit photo : Jean-Michel RegoinMarc : Côté inspirations, on a pas mal écouté des groupes pop rock anglo-saxons comme Arctic Monkeys, Coldplay, The Kooks et puis aussi du rock plus « sixties » : les Stones, les Animals ou les Beatles par exemple. Ça nous a beaucoup inspiré sur les arrangements de chœurs ou sur l’exploration des sonorités par exemple.
- On entend des titres en français, mais aussi en anglais. Est-ce dû à vos influences musicales ? Pouvez-vous nous en dire plus ?
Marc : L’essence du groupe c’est le français mais forcément, on écoute beaucoup d’artistes qui chantent en anglais. Sur le titre « Home », qui est une ballade avec des influences blues-rock, l’anglais s’est imposé de lui-même.
Antoine : Sur le reste de l’album, on a gardé le français puisqu’on affectionne ce langage, cette manière de transmettre des émotions. C’est ce que faisaient avec talent de grands chanteurs français comme Alain Bashung, Jacques Brel ou Serge Gainsbourg.
- Au niveau du clip de Paradis perdu, comment s’est portée la collaboration avec l’équipe technique ?
Antoine : C’était une première pour nous de travailler dans ces conditions-là, avec autant de personnes impliquées sur le tournage : on était 18 en tout je crois. Dès le début, il y a une alchimie qui s’est très vite créée avec Vincent Duluc, le réalisateur, qui a tout de suite compris l’esthétique de la chanson et le concept du titre. Il nous a proposé un axe un peu science-fiction qui nous a vraiment plu ! Toute l’équipe a travaillé d’arrache-pied, de la prise de vue au montage en passant par les effets spéciaux.
Marc : On ne voulait pas tomber dans le clip d’amour « bateau ». On voulait surprendre aussi et proposer quelque chose de fort. On a tourné le clip sur une journée et une nuit, c’était crevant mais tellement excitant qu’on était prêts à repartir en tournage à la fin !
Antoine : C’est exactement ça. Et on est très contents de voir que le clip a été lui aussi très bien accueilli, il a même dépassé les 100 000 vues il y a quelques semaines !
- A quoi pourrait-on s’attendre prochainement ? A quels événements pourra-t-on vous retrouver ?
Marc : Pour l’heure, on travaille sur du contenu vidéo, live ou plus scénarisé, pour donner une nouvelle dimension à cet album. On a encore plein de choses à raconter et à vous montrer !
Antoine : On répète aussi pas mal puisque côté concerts, on a deux Showcases de prévus en mars à la Fnac et chez Cultura, on jouera également à Angers le 15 et Nantes le 29 mars. Le gros événement qui arrive ce sera notre concert sur la grande scène des 24 heures du Mans Motos le samedi 20 avril, en première partie de Triggerfinger et devant plus de 6000 personnes ! On a vraiment hâte.
- Avant de se quitter, auriez-vous un mot pour les personnes souhaitant se lancer dans la musique ?
Marc : La musique c’est vraiment génial mais c’est aussi beaucoup de travail et de sacrifices, ce qu’on ne réalise peut-être pas forcément au début. Il faut être pugnace mais foncez !
Antoine : En studio comme sur scène déjà, il faut travailler sans relâche et à chaque fois se dépasser. Mais c’est aussi une expérience très épanouissante, pleine de rencontres, de projets excitants et de création !
Marc : En tout cas, il ne faut rien lâcher et si c’est vraiment votre voie vous y arriverez !
Retrouve Rotterdames sur Facebook