L'équipe teutonne a donc brillamment gagné avec le meilleur package. Facile me direz-vous. C'est surtout le travail de l'excellence de Lewis Hamilton alors que Bottas a clairement semblé dépassé. A lui de prouver qu'il peut rebondir, et vite, sinon sa carrière en F1 pourrait rapidement ressembler à celle de Bourdais. Tant que ce n'est pas celle de Ratzenberger.
Bonne saison compte-tenu du classement final mais le titre était jouable et c'est donc en fait une bonne vieille saison bien pourrie. Comme annoncé dans ces mêmes colonnes alors qu'il gagnait encore, Vettel n'a pas eu le mental. Même Eddie Irvine, qui sait être très pertinent quand il s'agit d'évoquer les défaites, est également de cet avis. Quant à Räikkönen, dans la dernière ligne droite de sa pré-retraite, il a prouvé qu'il en a encore sous la pédale.
RedBull - Renault
(bon c'est Tag Heuer mais c'est Renault en fait !)
Pas mal au final même si l'écurie a toujours été distancée cette saison. Ils réussissent tout de même à s'octroyer 4 victoires mais le surcoté Verstappen semble culminer alors que Ricciardo pensait déjà à son avenir, ou à ses futures vacances, on ne sait plus trop.
300 points de retard sur Red Bull, ça ne le fait pas pour une grosse écurie et pour un constructeur. Renault n'a pas été épargné par les critiques de Verstappen et de Red Bull mais le calvaire touche heureusement à sa fin. Par contre, on espère que l'écurie aura bien un avenir malgré l'affaire Gohsn ou Goshn on ne sait plus trop. Hulkenberg a dominé Sainz Jr, mais face à Ricciardo il va devoir hausser son niveau et se faire violence s'il ne veut pas que je passe pour un blaireau à force de chanter ses louanges.
Une bien belle saison qui aurait pu être encore meilleure si Grosjean n'avait pas égaré son talent en cours de route. Le Français a ainsi été largement distancé par Magnussen, qui lui ne s'est toujours pas fait d'amis. En même temps, il n'est pas là pour faire des rencontres.
A suivre...Ce fut un poil meilleur. Un poil de cul seulement. Alonso s'en va comme un prince, en gardant intacte l'image d'un champion d'exception. Vandoorne s'en va aussi, en gardant intacte l'image d'un pilote à la réputation surfaite et qui n'a rien prouvé en F1.