Magazine

Aux origines du MFPF : une idéologie raciste et eugéniste (II)

Publié le 12 juillet 2008 par Micheljanva

Encore un extrait de l'Homme Nouveau :

"Le grand modèle des fondateurs du Planning familial français reste Margaret Sanger. Cette infirmière américaine, née en 1879, assiste en 1912 à la mort d’une jeune femme qui s’est avortée elle-même. Elle décide alors de lutter pour le contrôle des naissances. En mars 1914, elle lance une revue, intitulée Woman rebel (Femme en révolte). Le sous-titre de la revue exprime toute la philosophie de la jeune femme : «Ni dieux ni maîtres». Deux ans après, elle ouvre une première clinique de contraception, fermée dans les 10 jours par l’autorité publique. Margaret Sanger est condamné à la prison. Après un exil londonien où elle ouvre une nouvelle clinique, elle revient aux États-Unis et crée, en 1923, le premier centre de planning familial.

Profondément rebelle, Margaret Sanger estime que

«le lit du mariage est l'influence la plus délétère de l'ordre social».

Mais, au-delà de cette vision favorable à la sexualité hors mariage, la fondatrice du Planning familial développe une philosophie eugéniste, en écrivant en 1919 dans sa revue :

«Plus de naissances chez les personnes aptes et moins chez les inaptes, voilà le but principal du contrôle des naissances».

En novembre 1921, la manchette de la revue indique :

«Le contrôle des naissances, pour créer une race de pur-sang !».

Dans ce contexte, il n’est pas étonnant qu’elle apporte son soutien aux nazis qu’elle reçoit chez elle ou qu’elle publie dans sa revue. Ainsi, en 1933, est publié «La stérilisation eugénique : un besoin urgent» de Ernst Rüdin, directeur de la stérilisation génétique sous Hitler, puis fondateur de la Société nationale-socialiste pour l'hygiène raciale."

Michel Janva


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Micheljanva 645 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte