"L’anonymat est la méthode choisie pour déformer et dénigrer le projet. La description est orientée, le vocabulaire est véhément, en forme de slogan et de sentence", souligne Rémi Loyer, qui rappelle que le projet, d'origine citoyenne, est porté par une association de la commune de Fréhel, transparente et gouvernée démocratiquement.
Il précise en outre que plusieurs de ses membres sont actifs au sein d'associations environnementales et ont "le souci d’exemplarité pour mener ce projet d’intérêt collectif".
Le président d'Initiative Cap Fréhel ajoute que le projet a pour objectif d’embellir un site depuis longtemps à l’abandon, fermé au public car dangereux, et dont les bâtiments se détériorent et sont régulièrement vandalisés.
Des bureaux d’études environnementales et urbanistiques ont été missionnés pour élaborer une intégration paysagère optimale et un strict respect de la réglementation.
Une large concertation, engagée avec les élus, les services publics, les acteurs économiques, les associations environnementales, se poursuit afin de perfectionner le projet.
Rémi Loyer rappelle que les activités prévues comprendront un pôle culturel, scientifique et technologique - à l’intérieur des bâtiments - et un pôle nature, ludo-sportif, en extérieur.
Selon lui, les parcours acrobatiques, pont de verre, via ferrata, saut à l'élastique, tyrolienne géante, qualifiés d'aberrants dans la pétition, s’intégreront dans un large parcours pédagogique et ludique, prétexte à la découverte de l’environnement et de l’histoire des carrières.
"Il est écrit que le projet est à l'entrée de la réserve ornithologique et du site majestueux du Cap Fréhel. C’est faux, le projet est à plus de 8 km de la réserve et le site des carrières est invisible de la route littorale. L’auteur fait l’amalgame en laissant supposer que la photo qu’il publie est proche de la réserve".
La pétition, adressée au président de la République, pointe du doigt le bétonnage de la côte. Rémi Loyer répond que "les constructions existent déjà et seront réhabilitées avec quelques extensions limitées".
Pour mémoire, la phase trois du projet initial, prévoyant un bâtiment encastré au Courcoux, a été abandonnée. La réglementation ne l'autorisant pas. Les stationnements et sentiers seront réalisés sans béton ni bitume.
"Laisser la nature reprendre ses droits". Un slogan, qui pour Rémi Loyer, fait fi de l’état des lieux environnemental du site et des restaurations de landes qui seront proposées en lieu et place "de pinèdes artificielles non propices à la biodiversité naturelle".
"Nous sommes résidents de la presqu’île du Cap Fréhel, amoureux du littoral et de notre cadre de vie. Pour ce projet nous pouvons nous réclamer de nombreux soutiens sur le territoire et bien au-delà", assure Rémi Loyer qui annonce la poursuite et l'intensification de la concertation avec la population afin de perfectionner le projet. "En toute transparence et avec la volonté de consensus".
L'ouverture du parc est espérée d'ici à 2022. Le 2 mars 2019, la dite pétition, publiée sur "mesopinions.com" avait récolté 34.700 signatures.
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