La salle des fêtes du village est pleine à craquer. Plus de 150 personnes ont pris place pour la voir. Actrice et chanteuse, Véronique Jannot a acquis sa célébrité par son rôle dans la série télévisée "Pause-café". Mais le film qu’elle vient présenter aujourd’hui relate une expérience de sa propre vie. "Dakinis, le féminin de la sagesse" décrit le voyage initiatique en Inde et au Népal de celle qui "a épousé" la philosophie du bouddhisme. Une idéologie qui l’a aidée "à la suite d’une grande souffrance personnelle". Sa vision des autres, d’elle-même et de la vie ont changé. C’est par le bouddhisme qu’elle découvre le peuple tibétain. Ses principes, sa sagesse et sa souffrance aussi. "Je me suis demandé comment je pouvais rendre tout ce que j’avais reçu. J’ai décidé de mettre ma notoriété au service du peuple tibétain" explique-t-elle.
Dans ce film réalisé sous forme de documentaire, elle part à la découverte des "Dakinis", divinités du bouddhisme mêlant sagesse et féminité. Voyageant sac à dos avec une amie qui la filme, on la voit rencontrer des femmes dont le bouddhisme est au centre de la vie: Kandro Tsöring Chodron, compagne spirituelle d'un grand maître bouddhiste; Ama Adhe, enfermée dans les prisons chinoises pendant 27 ans; Dominique Marchal, femme pilote de ligne, qui découvrit le bouddhisme tardivement et quitta son emploi pour s'engager dans l'humanitaire. Une séquence historique revient sur la persécution et le massacre du peuple tibétain par les Chinois, dès 1950, entraînant la mort de dizaines de milliers de Tibétains et la destruction de la plupart des temples et monastères bouddhistes.
À la fin de la projection, les spectateurs sont conquis et applaudissent bruyamment. Certains se lèvent même pour chaleureusement féliciter Véronique Jannot. Celle-ci, manifestement surprise par tant de marques de soutien, se soumet ensuite au jeu des questions et des réponses. Son avis sur les chances de revoir un jour un Tibet indépendant? "L’indépendance est illusoire car la Chine n’abandonnera jamais ce territoire où se trouvent les sources des principaux fleuves de la région. Mais je ne comprends pas pourquoi la Chine n’accorde pas plus d’autonomie au peuple tibétain et ne lui laisse pas vivre sa culture. La raison, pour moi, est obscure…" analyse-t-elle. Quant à sa pratique du bouddhisme au quotidien, elle avoue ne pas être une très bonne élève. Elle s’adonne à la méditation, réflexion dont elle développe tous les bienfaits: "La méditation aide à entrer en connexion avec soi. Elle fait prendre conscience que le seul temps qui importe est le présent. Le passé est révolu et le futur dépend de ce que vous allez faire du présent…" expose-t-elle, avant de conclure en évoquant la puissance du mental: "Dans la médecine, dissocier le corps de l’esprit est un non-sens. C’est la raison pour laquelle je déplore la médecine actuelle, même si elle est utile dans certains cas".
Après avoir reçu une nouvelle ovation, Véronique Jannot rejoint la place de la mairie où est installé un stand de livres consacrés au Tibet et au bouddhisme. Son arrivée est très remarquée, un nombreux public prenant d’assaut l’espace dédié au livre de l’actrice: "Au fil de l’autre". Elle y dévoile ses moyens pour «vivre mieux, ensemble et en bonne santé. Dédicaces, photos et embrassades sont réclamés par des admirateurs de tout sexe et de tout âge. Elle doit cependant interrompre ce bain de foule pour rejoindre le maire sur la place de République, rebaptisée ce jour "Place de Lahssa", du nom de la capitale de la région du Tibet. Là, se tiendra une cérémonie en hommage "aux immolés et prisonniers" dont les portraits sont affichés sur les murs. Véronique Jannot y déposera une gerbe et une bougie en leur mémoire, concluant ainsi une journée où sa présence aura pu, une nouvelle fois, mettre en lumière la cause tibétaine.
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