Le "Wao" fait partie de la famille des masques Wambele, d’origine Senoufo. Ces derniers font partie du groupe des GUR anciennement appelés groupe voltaïque en référence à leur aire de provenance - la Haute-Volta - aujourd’hui appelée le Burkina Faso. Ce groupe ethnique est aujourd’hui présent dans toute l’Afrique de l’ouest.
Pour comprendre l’importance du masque Wao, il faut savoir que la société Senoufo fonctionne encore selon des rites séculaires et celui de la connaissance en est l’un des piliers. Pour devenir un homme et gagner le droit de s’exprimer en société, un jeune garçon Senoufo devra suivre les trois étapes du rituel du "Poro". A 7 ans, il sera conduit dans le bois sacré pour y être circoncis. A 14 ans, il y retournera pour étudier notamment l’art de soigner avec des plantes médicinales. Enfin, à 21 ans (âge de la majorité), il y effectuera un dernier séjour pour vérifier ses acquis et les compléter par l’apprentissage de la guerre (à visée d’auto-défense) et la tenue d’un foyer. A chaque étape, le Wao (un homme revêtant le masque) l’accompagne et à le pouvoir de sanctionner tout comportement inapproprié de l’initié. Également qualifié de "masque de la connaissance", le Wao ne quitte pas le bois sacré, sauf pour enterrer des initiés de haut rang et pour accompagner au village ceux qui ont terminé le cycle d’apprentissage avec succès.
La particularité du masque: il possède deux têtes qui regardent vers l’avant et vers l’arrière pour signifier que l’on ne peut rien lui dissimuler. Il s’associe à tout un ensemble de personnages symboliques de culte, tels la Katiélo - déesse mère - qui prend soin des néophytes dans le bois sacré; le Calao, oiseau qui représente par des attributs physiques, la vie de l’initié - rentré sans connaissance et ressorti sachant - ou encore les débélés mâles et femelles que l’on pile pour annoncer l’arrivée au village des initiés.
Un logo symbolique de la connaissance donc, qui au-delà des sphères Senoufo, est bien parlant pour tous les subsahariens.
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