The Goldbergs (Saison 5, 22 épisodes) : une année pour grandir

Parfois, je ne sais pas trop pourquoi je laisse de côté certaines séries. Sûrement par manque cruel de temps alors je me suis remis à The Goldbergs, l’une de mes comédies préférées. Si son spin off débarqué cette année sur ABC (Schooled) est sacrément médiocre, voire raté, The Goldbergs continue de me faire rire et de nous offrir des moments de tendresse dont elle a le secret. J’ai adoré cette saison 5 de The Goldbergs. Je dirais même que c’est l’une de mes saisons préférées de toute la série, même si globalement il n’y a aucune saison que je n’ai pas apprécié (sauf peut-être la première partie de la saison 1 qui ne m’avait pas plus enchanté que ça). Mais comme le bon vin, The Goldbergs se bonifie avec le temps. Il y a quelques épisodes médiocres dans cette saison, mais globalement l’histoire se tient, fait évoluer les personnages et les références continuent de pleuvoir comme il se doit. The Goldbergs a la chance d’en être à sa saison 5, ce qui ne donne pas l’impression qu’elle a fait son temps et qu’elle abuse des bonnes choses encore et encore. Les scénaristes tentent de trouver des intrigues nouvelles sans jamais se répéter et c’est souvent de façon ingénieuse. Surtout dans cette saison. Mais cette saison a des différences avec les saisons précédentes.

Bien que l’humour et la comédie sont toujours présent dans la série, la série a décidé de s’éloigner un peu de ces moments tendres et touchants qu’elle a su offrir pendant 4 saisons. Si je n’ai jamais vraiment apprécié Barry durant les saisons précédentes, il parvient dans cette saison a devenir un personnage vraiment intéressant, car les scénaristes lui ont donné la chance de pouvoir grandir et devenir quelque chose d’autre que cet ado rebelle. Oui, il a toujours des qualités superficielles mais il a grandi cette saison, contrairement à ce que les saisons précédentes ont pu faire de lui. Sans parler du fait qu’il a une place plus importante dans cette saison. Notamment dans le dernier épisode de la saison. Mais les évolutions ne se sont pas faite que autour de Barry, dans la seconde partie de la saison plus particulièrement, il y a eu beaucoup moins d’épisodes centrés sur Adam. En effet, Adam, incarné par Sean Giambrone, fait seulement des caméos dans certains épisodes, dont le dernier épisode de la saison. Bien que cela puisse être dû au fait que l’acteur tournait un film, cela donne aussi donc plus de place aux autres personnages pour respirer et être développés de façon intéressante. D’autres personnages sont donc mis en avant mais comme la plupart des épisodes des saisons précédentes étaient centrés sur Adam, et qu’il est notre point de vue et la voix off de la série, tout cela fût étonnant.

Cela donne donc plus de place pour Beverly, Barry et même Erica. Le seul qui n’ait pas vraiment eu d’histoires à lui seul (et qui s’est retrouvé dans celles des autres) c’est Murray. Notamment dans l’histoire d’Erica quand celle-ci décide d’arrêter la fac à la fin de la saison. Certains épisodes continuent aussi de faire des références à la pop culture et « Jackie Likes Star Trek » est probablement mon épisode préféré de la saison. Tout cela permet de rassembler le débat qu’il y avait dans les années 80 entre les fans de Star Trek et ceux de Star Wars. Dans les autres épisodes de la saison, j’ai beaucoup aimé « Revenge O’ the Nerds » où Adam et son ami vont rendre une visite à Erica à la fac et tentent alors d’avoir une expérience de la fac comme dans des films comme Les Tronches (1984). Il y a aussi « Girl talk » qui permet à Barry de délivrer quelque chose de plus émotionnel après sa rupture avec Lainey, ‘Adam Spielberg » où Adam tente de réaliser un film Indiana Jones de sa propre composition (et là aussi une fois de plus The Goldbergs sait très bien utiliser les références des années 80 et du cinéma pour construire son univers). Mais là où je n’ai pas tout compris c’est « The Goldbergs : 1990-Something » qui sert d’introduction au spin off. Cet épisode est plutôt sympathique donc je ne comprends pas pourquoi Schooled est si mauvaise.

Finalement, avec tout un tas d’épisodes et d’idées, la saison 5 de The Goldbergs démontre qu’elle a tout pour faire plaisir aux fans de son univers. Je vais dès à présent me plonger dans la saison 6 actuellement diffusée car forcément, j’ai envie d’en voir un peu plus du destin de chacun de ces personnages.

Note : 7/10. En bref, toujours autant de coeur avec un humour familial qui se renouvelle.