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Être propriétaire et devenir prisonnier

Publié le 12 juillet 2008 par Louis Sabourin

Vous qui habitez à l'extérieur de l'Outaouais, vous ne savez pas. Forcément, vous ne pouvez pas savoir. Vous visiterez des maisons le week-end prochain.
Dans la dizaine à visiter, je vous déconseille fortement de ne pas trop vous intéresser à 2 de celles-ci. Vous évitez les maisons qui ont, ou ont eu: des fissures importantes à la fondation, un toit qui coule ou un minuscule terrain. Les 2 propriétés à ne pas visiter n'ont pas ces problèmes, mais elles risqueraient de vous empoisonner l'existence.
C'est que vous serez mutés à Ottawa et vous avez choisi Gatineau pour y habiter. Rien de plus normal et de plus courant. La particularité de ces 2 propriétés, c'est qu'elles sont situées dans un secteur à sortie unique via une artère importante. En d'autres mots, le matin, pour sortir de votre quartier, vous aurez à vous battre pour tourner à gauche sur une rue ou un boulevard sans feu de circulation. Il faudra vous armer de patience car l'attente pourrait être longue! Évidemment, je ne dévoilerai pas ces secteurs de Gatineau, mais je présume que chaque ville a ces quartiers où les résidents sont emprisonnés à chaque matin.
Alors, si un jour vous déménagez vers une ville inconnue, demandez à votre agent immobilier s'il connait ces secteurs pour mieux les éviter!

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