Brune : son album « Sombre animal » disponible le 29 mars – LBCMusique

Sombre animal, album de Brune, sera disponible le 29 mars. 9 ans après son premier album Eponyme, Brune s’est une nouvelle fois entourée de Valentin Montu à la réalisation (Granville, Blondino, Cyril Mokaïesh, Mansfield Tya,…), qui offre un bel écrin, délicat et fougueux, à ses mélodies. Des tourneries électro, des guitares sensibles, des synthés, une multitude de petits et gros sons ajustés avec précision viennent habiller ces onze nouveaux titres de son nouvel album.

Nous avions déjà un aperçu sur son parcours avec une interview. J’observais une personne aux divers genres musicaux, s’inspirant de tous courants artistiques : Brune semble lâcher prise dans cet album. On se sent libre, comme cette impression de courir à ne plus s’arrêter vers une destination peut-être inconnue, mais avec une dose énergique.

Mais rien n’est grave est sans doute le coup de coeur : on ne saurait pas exactement se positionner sur le ressenti. Mais tout ce qu’on aime, c’est le sentiment de relativiser, même quand la situation est inquiétante. On se plonge dans un récit qui peut être le nôtre : celui d’une personne qui se reproche de tant de choses, et qui se rend compte, qu’en fait, pourquoi ne pas se lâcher ?

Différents thèmes sont abordés : mais on a l’impression qu’ils ont toujours une atmosphère dynamique. C’est un point que j’ai apprécié : on n’en ressort pas triste, apeuré. On vit les choses à l’instant t ; on profite du temps qui nous est donné. Puis le reste ma foi, on verra.

Je compte sur toi pour commander son prochain album : en ce qui me concerne, j’ai aimé la démarche que Brune a entreprise pour cet opus. On sent qu’elle a franchi un cap. Elle mérite d’aller loin.

En attendant, n’oublie pas son prochain concert à la Boule Noire : on compte sur toi.

Qui est Brune ?

Souvenez-vous en 2010 son single partout sur les ondes : Rupture Song (non, ne me dis pas que tu t’en vas), puis en 2011 : Un cheveu blanc et Les désordres en 2012. Après ces bons moments, Brune choisit de poursuivre autrement, forme le groupe Cavale avec son acolyte Valentin Montu, musicien et réalisateur de son premier disque.
Pendant plusieurs années, ils manipulent diverses machines modulaires et synthétiseurs. Ensemble, ils dévoilent une musique plus sombre et plus dense. En 2016, le pari est réussi et leur travail paye : ils sortent un EP d’une qualité sonore très pointue. Les choses prennent du temps. Beaucoup. Impatience. Lâcher prise. Détermination. Impatience. Encore lâcher prise. L’envie de reprendre une guitare pour faire des chansons obsède Brune. Et puis, il y a aussi toutes celles restées au fond d’un tiroir. Ne méritent-elles pas d’exister ?
L’écriture devient plus mûre, la voix plus affirmée, les mélodies restent toujours aussi implacables. Les chansons parlent de ce temps que l’on veut retenir mais qui nous échappe, et des personnes que l’on veut retenir mais qui nous échappent aussi. De l’amour déçu, des prises de conscience, des frustrations et des tourbillons de la vie comme disait la jolie dame…

Avec ses grands yeux noirs, Brune ne joue pas la séduction. Elle laisse cela à d’autres. Elle préfère dévoiler son âme et parler au cœur