Le mois dernier Gordon Brown a pu faire passer de justesse au parlement sa loi portant la détention préventive (sans accusation spécifique nécessaire) de toute personne suspectée de terrorisme à... 42 jours (auparavant 28 jours, mais Tony Blair avait déjà essayé de faire porter cette limite à 90 jours).
Comme dirait certains : "Comment ? Vous préférez défendre les droits des terroristes que ceux des victimes ?"
On avait déjà quelques indications de l'utilité de ces mesures anti-terroristes. On apprend maintenant qu'il est opportunement demandé aux Councils de cesser d'utiliser ces lois antiterroristes pour enquêter sur des vols de bonbons ou les crottes de chiens.
Mais que fait la police? Et bien sous le règne du New labour, elle essaye juste de remplir ses targets. Afin de réaliser les objectifs périodiques fixés par le gouvernement, il est plus facile de controller et arrêter quelques jeunes (+27% depuis 2002), plutot que de sérieusement poursuivre une enquête criminelle, dénonce the Institute of Public Policy Research.
"Last year, councils and government departments made 12,494 applications for “directed surveillance”, according to figures released by the Office of the Surveillance Commissioner. This was almost double the number for the previous year. Applications from police and other law enforcement agencies fell during the same period, to about 19,000. Councils have admitted using the Act to spy on people committing minor offences such as fly-tipping, failing to pick up dog mess, and littering." [source: Timesonline]
Les Councils utilisent la législation sécuritaire introduite par le gouvernement Blair en 2000, et grandement étendue et renforcée en 2003.
... et tout ça pour que le citoyen se sente mieux.