Plan de déplacement urbain – Intervention en conseil d’agglomération le 21 mars 2019

L’écologie est le problème principal qui va se poser à nous dans le futur et cette notion sera transversale à tous les problèmes humains, urbains ou économiques.

La mobilité est au cœur de cette nécessaire transformation de nos modes de vie.

C’est, localement, sur des petits territoires comme le nôtre que peuvent s’inscrire les changements de mentalités et d’appréhension de la notion de transition écologique.

Les politiques publiques permettent d’impulser et d’aider le citoyen dans le changement et l’adaptation. Le projet proposé est un recueil d’objectifs très insuffisants et pas assez vertueux. Les objectifs présentés manquent cruellement d’ambition.

Trois scénarios étaient proposés. L’agglo a choisi, dans un premier temps, le scénario « au fil de l’eau » à l’avenir 2025, qui ne répondra pas aux difficultés qui nous seront imposées par le changement climatique.

A l’horizon 2025 il est prévu : 1% de plus de la part de l’usage du vélo, 1% de plus pour l’usage du transport en commun et diminution de 3 % de l’usage de la voiture. C’est peu !

Des villes comme Strasbourg sont actuellement à 14% d’usage du vélo, nous ne sommes à ce jour qu’à 2% de l’usage du vélo.

Comment ne pas lier la problématique de la mobilité avec celle de l’aménagement du territoire, du manque de projets de parking de délestage, de pistes cyclables dans les villes et des 7 500 nouveaux logements prévus avec le nombre de véhicules associés ?

L’objectif final pour 2030 sur l’ensemble de l’agglo est de :

• passer la part de l’usage du vélo de 3 à 5 %,

• passer la part de l’usage du transport en commun de 5 à 8 %,

• diminuer la part de l’usage de la voiture de 9%

Avec si peu d’ambition comment pouvons-nous favoriser l’éco mobilité, promouvoir l’intermodalité et garantir l’accessibilité au cœur de l’agglo et la sécurité des déplacements ?

Bien sûr que cela demande des moyens financiers mais avons-nous, aurons-nous le choix ?

Certes, le PDU présenté s’appuie sur une étude riche et bien menée mais les propositions retenues manquent d’une réelle perspective environnementale.