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Critiques Séries : Dead Pixels. Saison 1. Pilot (UK)

Publié le 01 avril 2019 par Delromainzika @cabreakingnews

Dead Pixels // Saison 1. Episode 1. Pilot.


La dernière comédie de E4 créée par Jon Brown (Misfits, Succession) nous plonge donc à la fois dans le monde réel mais aussi dans le monde virtuel d’un jeu vidéo en ligne avec des avatars et tout ce qui s’en suit. L’idée de départ de Dead Pixels est plutôt bonne mais son exécution est toute autre. Peut-être car je ne suis pas un gamer et que je ne me sens pas concerné par les sujets abordés ou alors, tout simplement, car la façon d’aborder l’addiction à un jeu virtuel par rapport à la réalité ne pèse pas lourd dans le panier de Dead Pixels. En gros, la comédie (et donc son plus gros retour comique) c’est de dire qu’il y a une vie meilleure à avoir dans un monde virtuel que dans le monde réel. On peut avoir une vie de merde mais derrière son écran une vie magnifique. La série joue donc sur les deux tableaux, avec des blagues dans les deux univers, sauf que tout ne colle pas forcément à ce que j’attendais non plus. Le concept de départ de Dead Pixels est particulièrement épineux, dans le sens où il faut faire fonctionner les deux univers et les faire cohabiter de façon intelligente. Ce premier épisode, pris par la présentation de ses personnages n’arrive pas toujours à intégrer cet élément clé et perd alors rapidement de l’intérêt que le pitch de départ pouvait avoir pour moi.

Les vies de Meg, Nicky et Usman tournent toutes autour de leur obsession pour le massivement populaire jeu de fantasy "Kingdom Scrolls" – un monde mystique, magique et surtout virtuel peuplé de sorciers et autres créatures fantastiques. Mais en intégrant Russell dans leur équipe, la petite bande se retrouve de plus en plus contrainte à faire face à la réalité du monde du jeu en ligne, des fêtes de famille aux parents déçus, en passant par les pervers du net.

Au fond, Dead Pixels est une comédie avec du potentiel mais elle n’arrive jamais à aller au delà de son simple fait de jongler entre les deux univers et cela rend le tout légèrement problématique à mon goût. Pourtant, Jon Brown, le créateur de la série, sait comment ajouter un élément fantastique dans les séries alors qu’il a travaillé pour Fresh Meat ou encore Misfits. Cela va sans dire que le casting est plutôt correct. Je ne connaissais pas vraiment tous les acteurs de la série mais chacun d’entre eux tente d’apporter un petit truc en plus dans un monde qui malheureusement déconne complètement. Du coup, malgré le potentiel que Dead Pixels pouvait avoir, c’est une comédie médiocre, qui se repose sur ses lauriers et n’a pas tendance à chercher quoi que ce soit de très original. Je trouve cela particulièrement dommage, d’autant plus que l’univers de départ était fascinant. Pour ceux qui auraient envie de prolonger le plaisir, la série est disponible dans son intégralité (six épisodes). Je n’ai malheureusement pas plus aller au delà de ce maigre premier épisode, ne m’offrant pas suffisamment de choses pour rire ou pour me questionner sur les univers fictifs en jeu vidéo;

Note : 3/10. En bref, rare sont les bonnes idées comiques dans un monde pourtant fascinant sur le papier. Mais raté à l’écran.


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