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Critiques Séries : Into the Dark. Saison 1. Episode 7.

Publié le 02 avril 2019 par Delromainzika @cabreakingnews

Into the Dark // Saison 1. Episode 7. I’m Just F*cking With You.


On ne va pas se mentir, ce n’est pas l’histoire la plus palpitante que j’ai pu voir depuis le début de Into the Dark. Bien que l’idée de prendre un motel avec patron complètement taré peut devenir passionnant, ce n’est pas vraiment ce qui se passe. Il y a pourtant un côté Grindhouse que cet épisode tente de reproduire à sa manière, mais à certains moments l’histoire piétine et l’on doit attendre de nouvelles surprises pour que le scénario sorte réellement ses cartes sur la table. Pour ce numéro du mois d’avril, Into the Dark a décide de prendre comme sujet le fameux « Poisson d’avril ». C’est une bonne idée et l’épisode joue assez souvent sur de mauvaises blagues pour faire fonctionner son histoire. Sauf qu’une fois passé la première demi-heure, les blagues qui étaient finalement amusante et créaient de l’angoisse chez l’invité du motel, disparaissent pour laisser place à un anti-héros antipathique aux répliques vaseuses. Pourtant, sous les traits de Chester, Hayes MacArthur (Angie Tribeca, Go On) ne s’en sort pas trop mal, mais à forcer constamment, la blague de départ devient légèrement lourde. Ecrit par Scott Barkan (Edge of Fear) et Gregg Zehentner (Dawn of Friend), cet épisode mélange alors trop d’ingrédients qui ne collent pas toujours pour un résultat pas spécialement brillant.

Il y a quelques bons moments encore une fois mais l’humour était apparemment important dans cette aventure et rien n’est vraiment drôle. Les quelques répliques vaseuses qui auraient pu tourner au second degré restent bien trop terre à terre et l’épisode perd alors de son sens et de son intérêt La seconde partie, plus ancrée dans l’univers horrifique dans lequel Into the Dark veut nous plonger mélange alors le slasher fauché avec des personnages qui semblent au bout du bout du rouleau. Du coup, on ne peut pas en vouloir à Chester d’en tuer quelques uns. Car aucun de ces personnages n’est attachant et l’histoire qui nous conduit à tout ça (le bullying sur les réseaux sociaux semble être le sujet que la série veut faire passer), n’a pas grand intérêt. Peut-être aussi car narrative ment parlant, je trouve que l’idée est très mal intégrée par les scénaristes. Reste la mise en scène d’Adam Mason (Hangman, Témoin gênant), habitué aux séries Z en tout genre qui met toutes les couleurs possibles et imaginables en pleine saturation, donnant par moment l’impression d’être sous LSD (mais là aussi, le scénario justifie trop les parties pris artistiques ce qui empêche finalement de prendre un plaisir coupable total).

Note : 4.5/10. En bref, pas fameux.


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