Mary Poppins Returns (Ciné)

Hello les Nautes!

Prêts à repartir en enfance pour quelques instants? Parce que c’est ce qui vous attend dans cet article qui va rendre hommage aux années 60, aux effets spéciaux old school, à l’accent anglais et…ben, à beaucoup de choses.

Allez, je discute de Mary Poppins Returns, et je ne spoile rien!

Synopsis

Jane et Michael Banks ont bien grandi. Le second, veuf depuis peu, tente tant bien que mal d’élever ses trois enfants, Annabel, John et Georgie, avec un succès limité. Lorsqu’il risque de perdre la maison familiale, une vieille amie fait son apparition, attachée au cerf-volant que Georgie a emmené au parc…

Let’s go fly a kite!

Je n’ai pas vraiment grandi avec Mary Poppins, personnellement, ne la découvrant réellement que bien après, pendant mon adolescence. Cependant, il est indéniable qu’il s’agit d’un film révolutionnaire et magnifique, rempli de moments cultes.

Et cette suite est dans la même lignée, réutilisant certains des mêmes codes pour rester fidèle à l’Univers créé par P.L. Travers tout en modernisant un peu l’affaire. Le mélange de live action et de dessins animés, par exemple, est encore plus beau aujourd’hui qu’il ne l’était en 1964.

Les références et hommages sont eux aussi nombreux, par exemple via les instrumentaux qui font écho aux chansons du premier film, et qui punchent direct dans les feels.

Mais malgré cela, et de merveilleux numéros musicaux, Returns n’est pas sans défaut. Certains personnages manquent de profondeur ou d’exposition afin de bien comprendre leurs motivations, et d’autres passent carrément au-dessus des personnages « principaux ».

A spoonful of Emily helps the movie go down

Autre chose qui est clair dans ma tête: Mary Poppins est une connasse. Ça je le pense depuis le début. XD Elle est hyper imbue d’elle-même, carrément cruelle quelques fois, et son seul bon côté est qu’elle aime s’amuser. Sinon, oh my God qu’est-ce qu’elle est narcissique.

Mais heureusement, elle passe, grâce à ses interprètes. Julie Andrews avec sa classe et son sourire avait réussi à faire tomber amoureux d’elle la moitié de la planète, et Emily Blunt a le même pouvoir, la sympathie d’une potentielle copine en plus. (Faut dire que Dame Julie parait un peu…inaccessible.

)

Et Emily reprend le rôle avec brio, cette étincelle dans le regard qui la rend irrésistible n’enlevant rien au plaisir de la voir. Et elle est bien entourée, puisque son « sidekick », Jack, l’apprenti de Bert le ramoneur, est incarné par nul autre que le créateur de la comédie musicale à succès Hamilton, ainsi que l’auteur et compositeur des chansons de Vaiana: La légende du bout du monde…

Et son accent est bien meilleur que celui de Dick Van Dyke. XD

His name is Miranda, Lin-Manuel Miranda…

Tour du casting?

Outre Emily Blunt et Lin-Manuel Miranda, donc, on peut compter sur la présence (très timide cependant) d’Emily Mortimer et Ben Whishaw qui jouent les enfants Banks adultes.

Ils sont entourés d’un cast cinq étoiles (même si les étoiles ont été bradées au niveau des rôles), avec Meryl Streep, Colin Firth ou encore Jeremy Swift.

Bref, Mary Poppins returns est une très belle suite qui, comme son prédécesseur, n’est pas parfait mais met la banane. Et ça, c’est notamment grâce à ses deux interprètes principaux!