In the Dark // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Créée par Corinne Kingsbury (Fam, Back in the Game), In the Dark est le genre de séries que j’aimerais voir The CW fait plus souvent mais pas de cette façon non plus. Dans cette histoire où une femme cherche à rendre justice, a du mal à savoir ce qu’elle veut réellement être. Bien que le scénario ne soit pas vraiment subtile sur ce que In the Dark compte nous raconter, et étant donné que la série veut faire de son héroïne un anti-héros, elle vient nous rappeler à chaque fois tout ce qui ne va pas dans sa vie. C’est une alcoolique, qui a un jouît prononcé pour les coups d’un soir, et qui reste émotionnellement assez instable. Et bien évidemment, il y a le fait que Murphy est aveugle. Si par moment la série gère très bien cette partie de son histoire, à d’autres je dois avouer que c’est étrange. Disons que l’on a l’impression de voir la série insister un peu trop sur le sujet et je trouve ça dommage. Pour autant, Perry Mattfeld fait de son mieux avec un scénario parfois bancal, qui jongle avec de bonnes idées mais ne sait pas toujours les faire retomber sur leurs pattes. Mais à quelques moments, In the Dark trouve tout de même un juste milieu dans ce qu’elle entreprend et c’est justement dans ce genre de moments que l’on a envie de voir où la suite peut bien nous emmener.
Seule témoin du meurtre de son ami qui dealait de la drogue, une jeune aveugle se met à enquêter avec son chien pour retrouver le meurtrier, tout en jonglant entre sa vie amoureuse très agitée et son travail au sein d'une école de chiens guides pour aveugles, gérée par ses parents surprotecteurs.
Dans son ensemble, In the Dark est clairement le genre de séries que The CW devrait faire plus souvent. En se plongeant dans des aventures plus adultes, elle tente alors de combler le vide que va laisser le départ de Jane the Virgin et Crazy Ex Girlfriend à la fin de la saison. La série explore des thématiques qui sont assez similaires face à ce que l’on peut demander de la part de The CW et de ses séries. C’est plus sombre, et plus adulte, mais dans le fond cela ressemble à ce qu’ils ont pour habitude de nous proposer. Le côté assez sérieux de la mort de Tyson est plutôt intéressant, surtout que l’enquête qui démarre très lentement dans ce premier épisode a un certain potentiel (en tirant du côté Veronica Mars en version aveugle). Mais Murphy est un personnage amusant qui apporte assez souvent de bons moments, et sa relation avec sa meilleure amie et collocation Jess est là aussi une relation intéressante, que la série a besoin de développer plus loin. Même avec Felix, son collègue de boulot il y a du potentiel relationnel qui pourrait apporter à In the Dark un côté attachant (nécessaire pour que l’on apprécie pleinement toute l’histoire que l’on a sous les yeux).
Note : 5/10. En bref, du potentiel pas encore très bien exploité mais une idée qui me rend curieux et si In the Dark gère bien l’ensemble, cela pourrait réellement devenir bon.