Mes lectrices et lecteurs, occasionnels ou celles et ceux des listes de diffusion anciennes et nouvelles, auront remarqué la baisse de fréquence de mes interventions. Et cela se traduit en retour par une baisse de fréquentation, puisque après avoir flirté durant un an avec les 10.000 visiteurs par mois (et même 10.006 en avril dernier), cette page de blog a connu une chute brutale d’audience. Normal : à force de prévenir que j’allais lever le pied, j’ai fini par le faire. De presque un article tous les deux jours (et souvent davantage, j’en ai effacé la plupart qui ont été recyclés dans mes essais), je suis passé à un par mois.
Il faut dire que l’Obamania hystérique qui a saisi les Français rend inaudible toute analyse de l’Amérique, et pour les six prochains mois. Il n’est qu’à jeter un coup d’œil sur les couvertures des magazines et leurs titres. A droite comme à gauche (surtout à gauche), l’Atlantisme fait des ravages encore plus spectaculaires que sous la IVème République : c’est devenu un rétrovirus. La France attend encore une fois le Dieu-cargo (voir Sarko l’Américain, chapitre 2).
Cette Obobomania est d’une obscénité rare, c’est vraiment une violente poussée hormonale ou, pour user d’un français classique, l’irrépressible urgence de se prendre une bite dans le cul. Huit ans déjà depuis l’élection de Bush et l’Irak, et c’est long, huit ans. Avec Obama – s’il est élu – ça va se faire à la hussarde et ça faire mal car, pour dire comme un cinq étoiles de mes amis (les militaires semblent adorer ce produit, voir aussi l’entretien d’un autre général dans le JDD de ce 13 juillet), ce sera sans vaseline. Mais comme ce ne sont pas nos intellectuels munichois qui iront se faire trouer la peau dans les montagnes tribales, lorsque Obama viendra nous demander de lui prêter la Légion Etrangère, ils se défoulent une nouvelle fois.
Wait and See !
L’actualité de la rentrée c’est : un article dans la revue Défense Nationale dans le numéro d’août-septembre, qui devrait définitivement me valoir l’amitié indéfectible du locataire de l’Elysée et de quelques ministres ; une seconde édition entièrement revue, corrigée et actualisée d’American parano, à diffuser selon des modalités pas encore fixées avec François Bourin ; et le manuscrit du prochain essai à paraître en janvier 2009 sur la crise du rationalisme américain.
D’ici là, je suis sur Facebook (comme on dit) avec tous les liens et infos sur ma petite personne.
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