Dés lors sa bouche accolée à celle de Nil, comme si c'était de cette bouche qu'elle tenait le souffle et la vie, Angiolina se montrait insatiable, et Nil ne s'en lasse pas, lui non plus, de se désaltérer à la fraîcheur gourmande de cette langue balsamique. Les bras autour du cou de Nil, pareils à une corolle enchantée, les yeux ouverts, Angiolina regarde le ciel.
Gabriel Matzneff, Ivre du vin perdu
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