Et l’enjeu se situe à ce niveau-là. Accepter l’arrestation de Julian Assange c’est accepter une potentielle remise en cause de la liberté d’expression et par conséquent accepter de fragiliser plus encore le métier de journaliste qui n’a pas besoin de cela. C’est vrai que nombre d’entre eux n’ont pas aimé les méthodes d’Assange et sa réputation professionnelle a été remise en cause. Les "journalistes mainstream" sont toujours bousculés par ceux qui font mieux leur travail dans certaine occasion et apportent un vent de renouvellement dans la profession. Pire, Julian Assange se traîne une réputation sulfureuse, lancée et entretenue par ceux évidemment qui ne lui veulent pas que du bien. L’homme a même été accusé de viol en Suède. Une plainte qui d’ailleurs comme souvent n’avait pas abouti et qui devrait être relancée à la suite des derniers événements. Comme quoi dans une vie et c’est encore une évidence, on peut être victime, bourreau et héros.
Il a fallu une sacrée dose de courage ou d’inconscience au hacker australien pour oser le faire. Chapeau bas! Il a surtout permis de mettre en lumière le rôle des lanceurs d’alerte qui aujourd’hui encore risquent énormément en révélant des scandales de tous ordres. N’empêche que grâce à eux, des journalistes ont pris le relais pour révéler au grand public des désordres de ce monde. La solution se situe exactement à cet angle. Les lanceurs d’alerte sont les sources des journalistes. Et même si Julian Assange se comporte parfois comme un mégalomane, ce qu’il faut retenir c’est le travail accompli et les avancées apportées dans les révélations et le traitement des informations révélées. Grâce à lui et à d’autres, nombre de responsables politiques et économiques dorment moins bien et c’est tant mieux. Grâce à lui et à d’autres, les profiteurs réfléchiront à deux fois avant de tricher.
La justice étasunienne a trouvé la solution pour l’instant afin de faire extrader Assange. L’accuser seulement de crimes informatiques pour lesquels il ne serait condamné - si je puis m’exprimer ainsi - qu’à cinq ans de prison. Mais une fois sur place, il pourrait être accusé d’espionnage et là il encourrait la peine de mort. Un tel message serait la porte ouverte à tous ceux qui voudraient attaquer les lanceurs d’alerte et les journalistes qui dérangent. La menace est claire et doit être prise très au sérieux par les journalistes qui pour certains d’entre eux doivent oublier leurs récriminations contre Assange et défendre la liberté d’expression, c’est-à-dire leur métier.
Si Assange doit être jugé pour un crime, c’est en Suède qu’il doit l’être.
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