Belle dont j’aime les yeux bruns
montre-moi ton visage, je suis venu le voir
on dit que ta chair est un remède à la peine
est-ce vrai mon amour, je suis venu pour le savoir
Je me mets à pleurer dès que je m’éveille
le jour de mes rêves la nuit de mes songes.
Je suis venu, mon amour, pour briser les ailes
des oiseaux qui volent au-dessus de toi.
On m’a dit que tes amants ne rient jamais
et pleurent tans qu’ils ne peuvent essuyer leurs larmes
celui qui t’étreint une fois ne meurt pas m’a-t-on dit
est-ce vrai mon amour je suis venu t’étreindre
Je me suis donné entier à ta taille gracile
que mon âme adore la douceur de tes mots
je suis l’amant qui sur la vigne de ton visage
s’en est venu cueillir tes roses rouges.
O mal d’amour dit Karadja-Oghlan
enfant d’ange aux cieux, sur terre enfant d’homme
je t’ai dit la vérité
je suis venu entrer dans ta couche.
Karadja-Oghlan