Le Marvel: 1:4: Thor (Ciné)

Bonjour les Marvelvores dans la salle!

Dix jours. Il nous reste dix jours avant la sortie d’Endgame, et alors que je peux enfin vous avouer aller à un marathon Infinity War-Endgame juste pour être certaine de bien décéder, ajd, nous allons parler d’un film qui me tiraille sans arrêt entre deux états d’esprit…

Vous savez sans doute pourquoi, mais je vous en prie, cliquez donc, et attention, je spoile Thor allègrement!

Synopsis

Asgard, monde légendaire des dieux scandinaves. Thor, prince héritier, dieu du Tonnerre, est un homme suffisant, fier et impulsif. Après avoir mis à mal une paix déjà fragile entre son peuple et les Jötunns, les Géants de Glace, Thor est banni par son père Odin, et tombe sur Terre…

God of Sparkles

Seigneur qu’il est compliqué de rédiger un synopsis neutre pour un truc aussi débile…

Surtout après avoir vu Ragnarok tant de fois que ça a pardonné pas mal de bêtises. XD

Mais ici, pas encore de Ragnarok, pas encore de Thor cheveux courts badass à souhait. Non, à la place, nous avons un héros hyper caricatural, énervant au possible, incarné par un acteur qui, à ce moment-là, avait le charisme d’une moule pas fraiche.

En Thor réside donc ce paradoxe qui le suivra jusqu’au fameux Ragnarok: un personnage qui, en films solos, vous donne envie de le buter dans d’atroces souffrances, et qui, en films choraux, est génial. Cherchez l’erreur.

Bitch face

Quoique l’erreur réside sans doute dans la réalisation de Kenneth Branagh, Sir Ken de son surnom, qui était beaucoup trop shakespearien dans son approche. Il a voulu réaliser Thor comme s’il s’agissait d’une pièce de théâtre, et si cela fonctionne merveilleusement bien avec certains personnages, dans la plupart des scènes, cela fait un plouf retentissant…

Le 45°

Et parlons de cette manière de filmer, full lens-flares au vent (J.J. adorerait) et caméra tourné à 45°, de sorte que ça vous donne non seulement la migraine mais aussi la gerbe. XD

Non, vraiment, pour le coup, Sir Ken aurait sérieusement dû s’abstenir. Quoique, j’étais tout aussi enthousiasmée d’apprendre qu’Alan Taylor réaliserait le suivant (on y reviendra plus tard), et pourtant Dark World était tout aussi dégueu visuellement parfois…

Anyway, voilà donc les deux plus gros problèmes de ce film censé introduire l’un des Avengers les plus badass (ça lui aura quand même pris six ans pour le devenir, mais qui suis-je pour me plaindre?): une réalisation dégueulasse; et un héros insupportablement lisse.

Pour le coup, même Cap était moins chiant.

Heureusement qu’il y a Findus!

Mais…heureusement…

Ben, heureusement, parce que mon paradoxe le voilà, Thor nous a aussi fait l’immense plaisir de nous présenter un personnage qui, depuis, est ma totale madeleine de Proust, mon aimé et on reparlera en détails dans deux mois (logique).

Un personnage très shakespearien mais qui, pour le coup, fonctionne magnifiquement bien dans cet univers-là. Et, vous l’aurez compris, je parle de Loki.

Hello…

Loki dont on pourra dire énormément de choses, mais qui, indéniablement, tire la couverture à lui dans ce film en termes de personnage le plus intéressant. Eeeeeeh ouais. Bite me all you want, mais les personnages torturés qui ont un arc aussi intéressant et character-changing que le sien, ça ne court malheureusement pas les rues dans les Marvel (Bucky, merci d’être là).

Donc on ravale sa bile pour quelques scènes sublimes (dont une qui me fait chialer en même temps que lui), et on parle casting.

His name is Sir…

Chris Hemsworth, sans charisme mais abdos au vent (apparemment c’était dans le contrat), incarne donc un Thor insipide mais heureusement ça va mieux.

A ses côtés asgardiens, on retrouve donc Tom Hiddleston (devenu depuis l’idole des jeunes…et de moi); Sir Anthony Hopkins (que la formation théâtrale n’aura pas aidé à rendre Odin moins…meh); René Russo en Frigga; Idris Elba en Heimdall (qui heureusement aura plus de temps d’écran plus tard); Jamie Alexander (sublime) en Lady Sif; et le clan des bénouilles: Ray Stevenson, Josh Dallas et Tanatobu Asano en Trois Guerriers.

Côté planète Terre, on dénombre une Natalie Portman; un Stellan Skarsgård en grande forme; un Clark Gregg et Coulson est génial; et un Jeremy Renner (merci Hawkeye d’être passé quelques instants nous démontrer que tu es merveilleux).

Tout ce joli monde travaille donc sur différents niveaux de je-m’en-foutisme, et pourtant…et pourtant j’ai l’impression d’être la seule à ne pas l’avoir apprécié, ce film. XD

Quoiqu’il en soit, je le remercie de m’avoir offert Loki. Ça au moins, c’était bien.

Note: 4,75/10 (scénario: 3/10 – jeu: 6/10 – BO: 5/10 (ah que non non, le cassage d’oreilles ca va bien cinq minutes, mais pas deux heures) – Marvel-spirit: 5/10)