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Jean Paul II, La gloire de Dieu resplendit dans la création

Publié le 14 juillet 2008 par Walterman

Jean Paul II, La gloire de Dieu resplendit dans la création

Lecture: Is 40, 22-26
1. "Que toutes ses oeuvres sont aimables, comme une étincelle qu'on pourrait contempler [...] il n'a rien fait de déficient [...] Qui pourrait se lasser de contempler sa gloire? Nous pourrions nous étendre sans épuiser le sujet; en un mot: Il est toutes choses. Où trouver la force de le glorifier? Car il est le Grand, au-dessus de toutes ses oeuvres" (Si 42, 22.24-25; 43, 27-28). A travers ces paroles pleines d'émerveillement, un sage biblique, le Siracide, se tenait face à la splendeur de la création, en chantant les louanges de Dieu. Il s'agit d'une petite partie de l'itinéraire de contemplation et de méditation qui parcourt toutes les Ecritures Saintes, à partir des premières lignes de la Genèse, lorsque dans le silence du néant naissent les créatures, convoquées par la Parole forte du Créateur.
"Dieu dit: "Que la lumière soit" et la lumière fut" (Gn 1, 3). Déjà dans cette partie du premier récit de la création, on voit à l'action la Parole de Dieu, dont Jean dira: "Au commencement était le Verbe [...] et le Verbe était Dieu [...] Tout fut fait par lui et sans lui rien ne fut" (Jn 1, 1.3). Paul répétera dans l'hymne de l'Epître aux Colossiens que "c'est en lui [le Christ] qu'ont été créées toutes choses, dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, Trônes, Seigneuries, Principautés, Puissances; tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses et tout subsiste en lui" (Col 1, 16-17). Mais à l'instant initial de la création, l'Esprit apparaît lui aussi dissimulé: "Un vent de Dieu tournoyait sur les eaux" (Gn 1, 2). Nous pouvons dire avec la tradition chrétienne que la gloire de Dieu resplendit dans la création".
2. En effet, il est possible, à la lumière de la Révélation, de voir comment l'acte de création est lié avant tout au "Père des lumières, chez qui n'existe aucun changement, ni l'ombre d'une variation" (Jc 1, 17). Il resplendit sur tout l'horizon, comme le chante le Psalmiste: "Yahvé, notre Seigneur, qu'il est puissant ton nom par toute la terre! Lui qui redit ta majesté plus haute que les cieux" (Ps 8, 2). Avec Dieu "le monde est stable, point ne bronchera" (Ps 96 [95] 10) et face au néant, représenté de façon symbolique par les eaux tumultueuses qui déchaînent leur voix, le Créateur s'élève en apportant consistance et sécurité: "Les fleuves déchaînent, ô Yahvé, les fleuves déchaînent leur voix, les fleuves déchaînent leur tracas; plus que la voix des eaux innombrables, plus superbe que le ressac de la mer, superbe est Yahvé dans les hauteurs" (Ps 93, 3-4). (à suivre)

Audience générale du 26 janvier 2000


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