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Critique Ciné : Just a Gigolo (2019)

Publié le 24 avril 2019 par Delromainzika @cabreakingnews

Just a Gigolo // De Olivier Baroux. Avec Kad Merad, Anne Charrier et Léopold Moati.


Alors que Olivier Baroux digère probablement encore le succès de Les Tuche 3 l’an dernier, décide de retrouver son comparse de toujours, Kad Merad, pour une aventure dans le monde des gigolos. On retrouve l’humour des deux briscards de la comédie française avec ce qu’il faut de bonnes blagues malgré une histoire convenue et pas toujours passionnante. Véritable flop au cinéma, Just a Gigolo fourmille pourtant d’idées pour nous amuser dans une ambiance légère qui reste souvent très en dessous de la ceinture. Le scénario n’a probablement pas été réfléchi, mais même si Just a Gigolo ne cherche pas à faire dans la dentelle, ou dans le haut de gamme de la comédie française, il n’en reste pas moins sympathique. Cependant, j’ai tout de même bloqué sur quelque chose en regardant ce film, du début à la fin, et c’est sur les poches que Kad Merad a sous les yeux. C’est à se demander s’il n’a pas dormi sur un matelas gonflable qui se dégonfle durant tout le tournage car c’est un véritable carnage. Cela fait tout de même plaisir de retrouver Olivier Baroux mettant en scène Kad Merad, même si ce n’est pas une comédie toujours brillante. Disons que l’on enchaine ici bien souvent les sketchs faciles, enveloppés par une intrigue légèrement bancale.

Comment vivre heureux et riche sans travailler ? Être Gigolo.
Mais après 25 ans de vie commune avec Denise, Alex le « gigolo » se fait congédier sans préavis et se retrouve à la rue. Forcé de s’installer chez sa sœur et son neveu de 10 ans, il n’a alors qu’une obsession : retrouver au plus vite une riche héritière.

L’une des vraies forces de Just a Gigolo est clairement son casting qui permet d’apprécier les personnages de façon assez rapide. Si le côté gigolo en fin de carrière n’est pas toujours brillant, on rigole facilement devant des conneries que les personnages sortent. Les personnages secondaires sont souvent inutiles et ont des ressorts comiques répétitifs (le voisin amoureux devient irritant à la longue, la société d’autocollants publicitaires est un autre gag lourd que le film veut utiliser jusqu’au bout, etc.). Mais il reste là dedans quelques bonnes situations comiques qui permettent de rester indulgent par moment, sans trop aller chercher loin non plus. Du coup, d’un scénario facile et pas toujours très inspiré par son histoire, se dégage quelques situations cocasses (comme le blanchiment d’anus) dans lesquelles Kad Merad semble clairement s’amuser. Une fois vu, ce film sera probablement vite oublié par ses spectateurs mais derrière tout ça se cachait probablement aussi l’envie pour le duo mythique Kad et Olivier de se faire un petit plaisir entre mecs, loin du succès des Tuche pour l’un et avec la carrière pas toujours en dents de scie de l’autre.

Note : 5/10. En bref, un honorable divertissement à sketchs.


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