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Le Montepulciano d'Abruzzo d'Umani Ronchi

Publié le 13 juillet 2008 par Armel
J'étais dans un de ces restaus, la semaine dernière, d'inspiration méditerrannéenne, permettant de revisiter la cuisine française à la sauce hispono-ritalo-grecquienne etc. Les plats font souvent figure d'authentiques promesses à les lire, mais, relativement fréquemment, me laissent un peu sur une certaine déception. Ce n'est pas mauvais, non, mais l'explosion de saveurs n'a pas forcément lieu. En l'occurrence, sans avoir passé une mauvaise soirée, je n'ai pas sauté sur mon siège face à l'évidence de la cuisine proposée. Bon, je dois dire que je suis un peu agacé par ces restaurants qui valent aussi un peu par leur ambiance un peu loungesque et qui, finalement, se remplissent un peu par un effet mode.   380622694.jpgMais en fait, mon propos n'est pas là. En effet, je suis là pour évoquer plus précisément la bouteille que j'ai choisie : un Montepulciano d'Abruzzo de chez Umani Ronchi. J'avais déjà présenté un compte-rendu de dégustation d'un Montepuciano d'Abruzzo, et d'ailleurs, pour les ceusses qui s'interrogent, j'en avais profité pour bien opérer le distingo entre le Montepulciano d'Abruzzo et le Vino Nobile di Montepulciano.  Mais pourquoi encore un Montepulciano d'Abruzzo, me direz-vous ? Je pense qu'on se rend bien compte de la qualité des vins d'un pays ou d'une région par les meilleurs vins de l'entrée de gamme en termes de prix. Je cherche donc à goûter un vin parmi les moins chers pour m'illustrer à moi-même ma propre théorie : les vins italiens sont bien mal représentés en France. Or, le Montepulciano d'Abruzzo est souvent dans les moins chers. J'ai donc opté pour celui-ci.   Et ma théorie n'a pas été vraiment confirmée : ce vin est d'honnête facture. Elle n'a pas non plus été infirmée : elle ne rend pas curieux d'en connaître plus sur les vins italiens. Donc voilà : un vin doux, d'une appréhension aisée pour tous palais, mais présentant cependant peu de caractère, peu de puissance. Un vin certes équilibré, dans lequel les grands principes d'un vin adapté au marché sont réunis : un peu de boisé, peu de tanins, sympathique, agréable, mais au final ne laissant pas un grand souvenir.   D'ailleurs, sans mes notes, je ne crois pas que j'aurais pu en garder quelque chose. Et puis, je fais le malin, mais qui dit que j'arriverai à faire mieux ? Bon, en tout cas, je l'espère quand même... 

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